La contraction en Espagne laisse présager que le gouvernement pourrait avoir de la difficulté à réduire son déficit budgétaire tel que prévu, ce qui risque de réduire le niveau de confiance des investisseurs et pourrait faire repartir à la hausse les coûts de l'emprunt pour le pays.
L'annonce du retour en récession de l'Espagne n'était pas une grande surprise pour les marchés. "Plusieurs croyaient que la crise des dettes souveraines demanderait de telles mesures d'austérité que cela couperait dans la croissance économique et que cela en soi serait suffisant pour pousser l'économie de la zone euro en récession", a indiqué Craig Fehr, stratège des marchés canadiens chez Edward Jones, à Saint-Louis.
«C'est une spirale descendante qui vient avec le retrait de l'apport du gouvernement au produit intérieur brut trop tôt dans une reprise.»
L'énergie mène la hausse