La vague gagne l'école

Publié le 11/06/2011 à 00:00, mis à jour le 05/07/2011 à 21:45

La vague gagne l'école

Publié le 11/06/2011 à 00:00, mis à jour le 05/07/2011 à 21:45

Crédit: Cégep Limoilou

Lors de la réfection de ses toitures l'an dernier, le Cégep Limoilou a investi 1,3 million de dollars (M$) dans l'aménagement de terrasses végétalisées.

" Nous voulions réaliser une toiture à la fois écologique et pratique, qui devienne un lieu de vie pour notre communauté tout en évitant les problèmes d'infiltration et les îlots de chaleur ", explique Daniel Smith, directeur des services administratifs du Cégep. Ce projet vient compléter la pose de panneaux photovoltaïques réalisée en 2009 par les élèves de génie mécanique.

Transporter des tonnes de matériaux et des caisses de plantes n'est pas de tout repos... surtout sur un toit ! " C'est une opération délicate qui nous a obligés à prendre des précautions et à transporter les matériaux en plusieurs fois ", souligne M. Smith.

L'établissement a aussi choisi de récupérer le maximum de matériaux possible, comme le béton, qui a été concassé avant d'être réemployé pour le projet. " La sécheresse du premier été a constitué un test, car nous avons dû arroser le tapis végétal plusieurs fois afin qu'il survive ", dit M. Smith.

Si le Cégep possède encore peu de chiffres pour évaluer les retombées de cette opération, Daniel Smith observe déjà un changement de comportement encourageant. " Nombreux sont les étudiants et les employés qui viennent désormais sur le toit pour faire une pause ou manger un lunch. Ils ont même délaissé la cafétéria pour venir travailler à l'air libre ", constate le directeur des services administratifs. Les précipitations abondantes du mois de mai lui permettent aussi de dire que la toiture verte a tenu ses promesses et récupère correctement l'eau de pluie. " Nous verrons cet été si le toit permettra, comme on le prévoit, de réduire l'utilisation de la climatisation. "

Non aux bouteilles d'eau

C'est la communauté étudiante qui a incité l'Université de Sherbrooke à bannir les bouteilles d'eau en plastique de son campus à compter du 1er juin. Une mesure qui se situe dans la continuité de sa politique de gestion des matières résiduelles - recyclage, vaisselle compostable, etc. " On sait tous que le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas. Or, on s'est aperçu qu'en vendant des bouteilles de plastique, on faisait indirectement la promotion de celles-ci aux dépens des fontaines en service ", explique Alain Webster, vice- recteur au développement durable de l'Université.

Comme l'Université avait signé une entente, le retrait des bouteilles d'eau demandait de modifier le contrat en cours. " Nous avons donc attendu la fin de notre engagement pour renouveler notre appel d'offres en excluant clairement la vente de bouteilles d'eau ", dit M. Webster.

" Pour qu'un changement se produise, il fallait que les étudiants ne le voient pas comme une limitation de leur liberté, ajoute-t-il. Nous avons donc installé une dizaine de fontaines et avons remis à neuf les 70 autres existantes. "

Selon les estimations de l'Université, près de 40 000 bouteilles d'eau seront retirées du circuit chaque année grâce à ce nouvel engagement.

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