Leur confiance envers les conseillers financiers a chuté. Photo : Bloomberg.
Des hommes et des femmes sont déjà riches, et sont appelés à l’être encore plus dans les prochaines années. Mais, la crise risque-t-elle d’entraver leur destin ?
Telle est la question que s’est posé Scorpio Partnership, un cabinet de consultants établi à Londres, avec la Standard Chartered Bank. Pour trouver une réponse, ils ont dressé le profil des «futurs riches», une entité a priori un peu vague, mais qui se trouve finalement être surtout composée d’hommes trentenaires ou au début de la quarantaine, salariés d’une entreprise et déjà à la tête d’une fortune personnelle de 2 millions de dollars américains.
Confiants en leur bonne étoile
Il ressort de l’étude que les futurs riches sont durement affectés par la récession mondiale, mais demeurent confiants en leur bonne étoile. En Amérique du Nord, seulement 36% d’entre eux ont vu leur situation financière s’améliorer durant les 12 derniers mois. C’est la part la plus faible du monde entier.
Simultanément, 40% des futurs riches ont ressenti une dégradation de leur situation financière. Là aussi, c’est la part la plus élevée du monde. En revanche, leur optimisme n’a presque pas accusé le coup. En Amérique du Nord, 80% d’entre eux croient que leur fortune va s’accroître durant les 12 prochains mois. Et seulement 4%, qu’elle va se détériorer.
Sans pitié pour les conseillers financiers
Comment entendent-ils faire fortune? Avant tout par leurs salaire et primes au travail, du moins pour 83% d’entre eux. Puis, par leurs placements financiers, voire par la rencontre d’une conjointe fortunée elle aussi. Il est à noter que très peu – 10% en Amérique du Nord – croient pouvoir s’enrichir davantage en poursuivant ou en lançant leur propre entreprise…
L’une des conséquences de la crise est la chute de la confiance qu’ils accordent désormais aux conseillers financiers, déplorant le fait que la plupart de ceux-ci n’avaient rien vu venir. Désormais, 2 futurs riches nord-américains sur 3 (66%) refusent de faire appel à leurs services pour leurs placements financiers. Les banquiers sont les plus concernés par cette défection, car le pourcentage grimpe alors à.. 94% !
