Genivar: fausse facturation pour financer Union Montréal

Publié le 13/03/2013 à 14:36, mis à jour le 13/03/2013 à 16:01

Genivar: fausse facturation pour financer Union Montréal

Publié le 13/03/2013 à 14:36, mis à jour le 13/03/2013 à 16:01

Par La Presse Canadienne

Financement politique

L'ex-vice-président a estimé que Genivar a donné de « 300 000 $ à 400 000 $ » au fil des ans à Bernard Trépanier, l'ancien responsable du financement à Union Montréal, le parti au pouvoir.

M. Perreault et sa conjointe se sont aussi montrés généreux envers les partis provinciaux, donnant au Parti libéral du Québec surtout, et aussi au Parti québécois et à l'Action démocratique durant la décennie 2000. Ensemble, ils ont donné « une quarantaine de milliers de dollars » aux trois partis, de 2000 à 2010.

Quant aux dirigeants de Genivar et leurs conjointes, de 1998 à 2011, ceux-ci ont donné « environ 500 000 $ » aux partis politiques provinciaux, a précisé Me Crépeau.

Comme d'autres témoins avant lui, M. Perreault a dit estimer que le lien de cause à effet entre les dons aux partis et l'obtention de contrats du ministère des Transports n'était pas direct, puisque les règles sont beaucoup plus strictes au MTQ. « Je ne pourrais pas vous dire le lien de cause à effet. »

S'il a donné davantage au PLQ, a-t-il indiqué, c'est simplement parce qu'il a davantage été sollicité par ce parti.

Pour ce qui est du financement par le biais de participation à des cocktails ou des petits-déjeuners, au municipal, M. Perreault a admis que lui et sa conjointe ont fait des dons, à la fois à Union Montréal et à Vision Montréal de 2000 à 2009. « Ce n'était pas par conviction politique, c'était par opportunisme », a-t-il avoué.

Guerre de prix

La collusion entre firmes de génie à Montréal a pris fin, selon M. Thériault, en 2009 avec l'escouade Marteau et la multiplication des reportages dans les médias. Mais depuis, on assiste à une guerre de prix telle, entre firmes de génie, que la qualité du travail s'en ressent.

« Aujourd'hui, ce n'est pas mieux, parce que même s'il n'y a plus de collusion, il y a une guerre de prix incroyable, et puis vous n'y gagnez pas. Les municipalités n'y gagnent pas. Ce n'est pas vrai qu'on peut faire faire des services d'ingénierie à 50 pour cent des barèmes, 30 pour cent des barèmes et ne pas perdre sur la qualité du projet en bout de ligne », a-t-il opiné.

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