Gaspésie: Le salut par l'approche "verte"
Publié le 09/05/2008 à 10:58
La Gaspésie doit miser sur une économie qui respecte l'environnement, affirme Gilbert Scantland, directeur général de la Conférence régionale des élus de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Premier exemple : la pêche. Les moratoires en rafale sur la morue ont sonné le glas de la surpêche. Un signal clair quant à l'importance du respect des écosystèmes a été envoyé aux pêcheurs de la région, surtout ceux qui prennent les poissons de fond, comme la morue, le flétan, l'aiglefin, la goberge et la plie. Le message a aussi été entendu par les pêcheurs de crustacés tels que le homard, le crabe des neiges et la crevette. Deuxième exemple : la forêt. Le respect de l'environnement est devenu une valeur fondamentale pour les consommateurs de planches et de papier, dit M. Scantland. Plusieurs entreprises de la région ont compris le message et participent à un processus de certification par le Forest Stewardship Council (FSC), la norme écologique la plus stricte de l'industrie. Troisième exemple : l'énergie éolienne. Cette filière est déjà reconnue comme plus respectueuse de l'environnement. Renouvelable et non polluante, l'énergie du vent crée plusieurs emplois en Gaspésie, dit M. Scantland. "Il faut prendre exemple sur les pays qui ont misé sur les technologies vertes et le respect de l'environnment, comme la Suède. Si on ne le fait pas, nos industries en souffriront", dit-il. De plus,"le tourisme en dépend". Ce texte est tiré du journal Les Affaires du 10 au 16 mai 2008."