Des groupes demandent au ministre Drainville d’abandonner sa réforme

Publié le 04/12/2023 à 11:57

Des groupes demandent au ministre Drainville d’abandonner sa réforme

Publié le 04/12/2023 à 11:57

Par La Presse Canadienne

Le projet de loi permet au gouvernement de nommer le directeur général des Centres de services scolaires. (Photo: La Presse Canadienne)

Des syndicats du milieu de l’enseignement, des professeurs d’université et des défenseurs de l’école publique demandent au ministre Bernard Drainville d’abandonner sa réforme. 

Le projet de loi 23 du ministre de l’Éducation modifie la Loi sur l’instruction publique et, entre autres, crée l’Institut national d’excellence en éducation.

Il permet au gouvernement de nommer le directeur général des Centres de services scolaires, permet au gouvernement d’édicter des normes en vertu desquelles certains services éducatifs pourront être donnés à distance et autorise le ministre de l’Éducation à prévoir des modalités de formation continue obligatoire pour les enseignants.

Au cours d’une conférence de presse commune lundi, une dizaine d’intervenants ont dénoncé cette réforme, lui reprochant notamment de donner trop de pouvoirs au ministre de l’Éducation, de réduire l’autonomie des enseignants, de faire fi de l’opinion des chercheurs en éducation, de «déprofessionnaliser» la profession d’enseignant en accordant des autorisations légales d’enseigner après des formations plus brèves.

«On n’a pas écouté le personnel de l’éducation, on n’a pas écouté les profs, le personnel de soutien, les professionnels, on n’a pas écouté les universitaires, on n’a pas écouté les chercheurs, on n’a pas écouté les oppositions. On n’a pas écouté tous ceux qui avaient des choses à dire, qui sont acteurs, et qui prenaient des éléments pour bonifier le projet de loi qui ne répond pas aux attentes», a critiqué le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) Éric Gingras.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne

 

 

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