Coop fédérée : ne laissez pas les poules et le lait au libre marché

Publié le 15/10/2012 à 16:23, mis à jour le 15/10/2012 à 16:26

Coop fédérée : ne laissez pas les poules et le lait au libre marché

Publié le 15/10/2012 à 16:23, mis à jour le 15/10/2012 à 16:26

Par Stéphane Rolland

Il y a deux mois, l’Institut économique de Montréal a affirmé que cette politique coûtait 3,9 G$ aux Canadiens. Le think tank promarché pointe du doigt l’absence de concurrence qui décourage les agriculteurs d’améliorer leur productivité.

M. Richard, pour sa part, estime que la gestion de l’offre protège les consommateurs d’une hausse subite des prix en raison de la spéculation et de la volatilité des prix.

Le président de la Coop fédérée croit qu’il est possible de conclure des accords de libre-échange sans concession sur la gestion de l’offre. «Nous l’avons fait à 11 reprises, a-t-il défendu. On voit que la gestion de l’offre et le libre-échange sont compatibles. »

D’ailleurs, la gestion de l’offre ne serait pas remise en cause dans les discussions en vue de signer un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, selon les commentaires officiels.

Deux fois plus grande que Facebook

En pleine semaine de la coopérative, et une semaine après le Sommet international de la coopérative de Québec, M. Richard a profité de sa tribune pour vanter les mérites du modèle coopératif. Le principal intéressé se dit surpris que les entrepreneurs qui adhèrent à ce modèle ne soient pas considérés comme des gens d’affaires.

Pourtant, les entreprises coopératives ne font pas « vœux de pauvreté ». « À 8,5 G$, nous avons des revenus deux fois plus importants de Facebook », a commenté M. Richard, provoquant le rire des membres de l’audience.

 

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