Charest propose un fonds de 1 G$ pour des acquisitions à l'étranger

Publié le 13/08/2012 à 13:21, mis à jour le 13/08/2012 à 13:49

Charest propose un fonds de 1 G$ pour des acquisitions à l'étranger

Publié le 13/08/2012 à 13:21, mis à jour le 13/08/2012 à 13:49

Par Mathieu Lavallée

Jean Charest. [Photo : Bloomberg]

Le chef du Parti libéral du Québec fait appel au nationalisme économique des Québécois en promettant un fonds de 1 G$ visant à appuyer les entreprises de la province désirant faire des acquisitions internationales.

Mais il avance aussi l’idée d’une loi permettant aux compagnies d’ici de mieux résister à des tentatives d’acquisitions étrangères sans laisser les actionnaires se prononcer. Sauf qu’à ce chapitre, le chef libéral et son ministre des Finances n’ont pas exactement la même vision.

Cette annonce électorale fait écho à la tentative d’acquisition du quincailler Rona par l’américaine Lowe’s. Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec ont proposé dans ce dossier, d’une façon ou d’une autre, de revoir l’allocation des fonds de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour protéger les sièges sociaux d’entreprises québécoises.

Le fonds suggéré par M. Charest, composé en parts égales par des fonds du gouvernement et d’Investissement Québec, appuierait les entreprises de la province désirant exporter « leurs talents et leur créativité ».

« Ça n’a jamais été fait auparavant », a-t-il lancé, tout en plaidait que cela protègerait des emplois locaux. « De la croissance à l’étranger, c’est de la consolidation au Québec. C’est la consolidation d’emplois au Québec ».

M. Charest a aussi promis une loi qui donnera aux conseils d’administration plus de latitude pour rejeter des offres d’acquisition hostiles, sans pour autant laisser les actionnaires s’exprimer.

Selon le premier ministre sortant, ces nouvelles règles obligeraient les administrateurs à tenir compte des emplois locaux et des effets d’une transaction sur la communauté, et non pas seulement de l’intérêt des actionnaires.

« Nous allons changer la loi pour que les conseils d’administration d’entreprises québécoises tiennent compte de facteurs qui vont plus loin que seulement les intérêts des actionnaires. Ils pourront et devront considérer les intérêts des travailleurs et les intérêts de toute la communauté », a-t-il insisté en conférence de presse.

Raymond Bachand, ministre des Finances du gouvernement Charest au moment de déclencher les élections, a simplement indiqué qu’il sera possible pour un conseil de rejeter une offre pour des « raisons commerciales ».

D’après le Globe and Mail.

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