Habiter en ville ou du moins près de son lieu de travail aurait un impact important sur le réchauffement climatique. C'est ce que révèle une étude de l'Urban Land Institute de Washington soulignant que la transformation des habitats urbains en quartiers compacts mélangeant entreprises et résidences pourrait faire autant pour la réduction des gaz à effet de serre que les mesures gouvernementales actuelles. Le rapport souligne que d'ici 2030 la distance que parcourra l'américain moyen entre son travail et sa maison continuera d'augmenter, ce qui aura pour effet d'annuler complètement les effets des politiques de gestion des émissions de gaz en provenance des automobiles et des camions de transport. "Réduire les émissions de gaz reliées au transport demande trois choses, explique Reid Ewing, professeur et membre de la chaire pour le développement durable de l'Université du Maryland. On a besoin de véhicules propres, de carburants écologiques et de surtout conduire moins." Selon les projections du secteur immobilier, les deux tiers du parc immobilier qui existera en 2050 n'a pas encore été bâti. Les auteurs du rapport soutiennent quant à eux qu'un transfert de 60% du parc immobilier à venir dans des habitations compactes pourrait sauver près de 85 millions de tonnes d'émissions de gaz annuellement d'ici 2030. Le rapport prévoit que la hausse des prix du carburant devrait faire augmenter la demande en résidences urbaines à proximité des lieux de travail et d'activité. Opter pour un style de vie urbain aurait, toujours selon l'Urban Land Institute, un impact équivalent sur l'environnement que l'achat une voiture hybride. Le rapport peut être commandé à même le site web de l'Urban Land Institute. Pour en savoir plus : Tree Hugger : http://www.treehugger.com/files/2007/10/to_go_green_liv.php Smart Growth America : http://www.smartgrowthamerica.org/gcindex.html