Il faut plus de transport en commun... pour les entreprises

Publié le 06/12/2016 à 17:39

Il faut plus de transport en commun... pour les entreprises

Publié le 06/12/2016 à 17:39

Par François Normand

Un train du Canadien National (photo: lesaffaires.com)

Si la tendance se maintient, le Québec ne pourra pas respecter ses cibles de réduction de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020. Et pour y arriver, la province devrait notamment favoriser le transport des marchandises par train et par bateau.

C'est l'une recommandations formulées à Les Affaires par le spécialiste en énergie à HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau, co-auteur d'une étude (État de l'énergie au Québec, 2017) que publie HEC Montréal ce mercredi.

Pour consulter l'étude, cliquer ici.

L'autre auteure est Johanne Whitmore, également de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal.

Selon Pierre-Olivier Pineau, il faudrait construire de nouvelles lignes ferroviaires afin de transférer une partie des volumes du transport routier vers le transport ferroviaire et maritime. «Par exemple, le train consomme 10 fois moins d'énergie au kilomètre qu'un camion», dit-il.

L'étude de HEC Montréal souligne que les cibles fixées par le gouvernement Couillard - dans la nouvelle politique énergétique 2030 et les plans d'action - ne seront pas atteintes si les tendances actuelles se poursuivent, particulièrement dans le secteur du transport.

Selon Pierre-Olivier Pineau, les données montrent l’ampleur des défis en matière d’énergie et de réduction des (GES) au Québec.

«Il est clair que l’on ne pourra pas uniquement miser sur les programmes traditionnels, qui ont été au cœur des plans énergétique et climatique, car ils n’ont pas réussi à réduire les émissions de GES au Québec», souligne-t-il.

D'ici 2020, le Québec doit avoir réduit ses émissions de 20% sous le niveau de 1990, et de 40% d'ici 2030.

 

 

 

 

 

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