Pour leur 60e anniversaire, les Rôtisseries St-Hubert prendront une grosse bouchée en lançant un ambitieux projet d'expansion qui doit les mener au Canada anglais, aux États-Unis et même dans le reste du monde.
"On a atteint un peu un niveau de saturation au Québec. (...) La croissance future, elle va venir de l'extérieur du Québec", souligne le président des Rôtisseries St-Hubert, Daniel Cousineau, au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne.
D'ici la fin de l'année, trois restaurants doivent ouvrir leurs portes en banlieue de Toronto, un en Nouvelle-Écosse et un autre au Nouveau-Brunswick.
Puis en 2012, ce sera au tour des États-Unis. On visera d'abord la Nouvelle-Angleterre, plus particulièrement Boston.
"Boston, c'est sûr que c'est un endroit qui est intéressant pour nous, relate M. Cousineau. Il y a d'abord la proximité avec le Québec. En plus, c'est un marché qui est assez porteur, avec un très haut pourcentage de consommateurs appartenant à la classe moyenne."
Selon des études de marché commandées par l'entreprise, la Californie et le Texas seraient aussi des États propices où s'implanter, puisque les consommateurs s'y montreraient plus ouverts aux "concepts internationaux".
Ce ne seront pas ses restaurants traditionnels que la chaîne exportera au Canada anglais et aux États-Unis, mais ses "St-Hubert Express", des versions réduites où les prix sont plus bas et où il n'y a pas de service aux tables.