Rona met fin à l'aventure de Studio

Publié le 23/01/2012 à 13:27, mis à jour le 25/01/2012 à 15:51

Rona met fin à l'aventure de Studio

Publié le 23/01/2012 à 13:27, mis à jour le 25/01/2012 à 15:51

L'aventure de Studio n'aura duré guère plus que deux années. Photo: Rona

Après deux ans, Rona fait marche arrière et met en douce la clef sous la porte de Studio, sa chaîne de magasins spécialisée dans la peinture et la décoration, a appris LesAffaires.com.

Au cours des prochains jours, l’entreprise fermera donc ses trois magasins de Saint-Léonard, Vaudreuil, Rosemère afin de les «intégrer» à l’intérieur de ses magasins-entrepôts, a confirmé sa porte-parole.

Outre la peinture, ces magasins offraient à sa clientèle du papier peint, des revêtements de plancher, des moulures et différents types de rideaux et stores verticaux. Studio offrait également différents services, dont ceux de designers et décorateurs d’intérieurs.

Trois intégrations

«Le concept n’est pas mort, mais nos recherches nous ont démontré que les clients préféraient trouver l’ensemble de nos produits dans un même lieu, affirme Nadia Goyer, conseillère principale communications et affaires publiques de Rona. C’est pourquoi nous avons décidé de les intégrer à l’intérieur de nos magasins-entrepôts existants.»

Pour l’heure, seulement trois grandes surfaces de Rona se préparent à accueillir le «concept Studio», soit celui de l’arrondissement d’Anjou, à Montréal, celui de Mascouche en banlieue nord-est de la métropole, de même qu’un troisième à Calgary, en Alberta. «Il n’est pas dit que d’autres magasins au pays n’accueilleront pas Studio, affirme Mme Goyer. Mais pour l’instant, seuls ces trois magasins au Canada le feront.»

Des lendemains qui déchantent

À l’origine, Rona nourrissait de grands espoirs en Studio. Lors de son lancement, en novembre 2009, l’entreprise soutenait avoir mis sur pied la première chaîne de magasins au pays, conçue pour servir à la fois les consommateurs, les designers d’intérieur et les peintres professionnels.

D’une superficie de 10 000 pi2 et aménagés au coût de 1,5M$ chacun, les trois premiers magasins Studio de Rona devaient ouvrir la porte à plusieurs «autres ouvertures» ailleurs au pays. Le président de Rona, Robert Dutton, avançait même prévoir porter leur nombre à une centaine. Finalement, aucun autre n'aura vu le jour, si ce n'est tout récemment à l'intérieur d'une quincaillerie associée de Rimouski.

En fin de journée lundi 23 janvier, la direction de l'entreprise n'avait pas été en mesure de nous transmettre le chiffre d'affaires moyen de ses magasins Studio, ni même les sommes que cette aventure lui aura fait perdre.

Mardi matin, la porte-parole de Rona nous rappelait pour dire que l'entreprise ne divulguerait pas finalement le montant des ventes et des dépenses associées à la courte vie des boutiques Studio.

PLUS: «Studio n'est pas assez parfait pour qu'on ouvre les vannes», dit Dutton

 

 

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