La fourrure retrouve son panache

Publié le 13/11/2010 à 00:00, mis à jour le 12/11/2010 à 10:42

La fourrure retrouve son panache

Publié le 13/11/2010 à 00:00, mis à jour le 12/11/2010 à 10:42

Avis aux fashionistas : c'est peut-être le moment de sortir du placard le manteau de votre grand-mère, car la fourrure est la tendance de l'hiver 2010-2011. En atteste le prix record de la peau de vison - la référence de l'industrie - qui est en moyenne de 60 $, soit 50 % de plus que l'an dernier.

Zuki Internationale, designer de fourrures établi depuis 1986 sur la rue Chabanel, à la Cité de la mode de Montréal, prévoit une hausse de ses ventes de 20 % cet hiver. La reprise économique et l'augmentation du pouvoir d'achat dans les marchés émergents expliquent l'optimisme de l'industrie canadienne de la fourrure, dont le chiffre d'affaires annuel est de 800 millions de dollars (M$). Ses exportations sont de plus de 350 M$. " La Russie et la Chine montrent de très bons signes de croissance ", affirme Betty Zuki, directrice générale de Zuki.

Par ailleurs, la fourrure s'est démocratisée, explique François Bousquet, directeur de l'École internationale de mode du Collège LaSalle. " On voit moins d'immenses manteaux à 5 000 $ et plus d'accessoires utilisant la fourrure, plus abordables ", dit-il.

Des designers comme Carolina Herrera ou Oscar de la Renta l'ont intégrée à leurs collections. Trouveront-ils des acheteurs, à l'ère de la guerre pour la protection des animaux?

Le porte-parole de l'industrie de la fourrure pense que oui. " Nos programmes d'information expliquent que le secteur est responsable et très bien réglementé au Canada. Les ressources sont abondantes et les espèces menacées ne sont jamais utilisées, soutient Alan Herscovici, vice-président du Conseil canadien de la fourrure, qui représente les 65 000 personnes travaillant dans cette industrie au Canada. Nous sommes confiants que les gens comprendront qu'on peut porter de la fourrure sans se sentir coupable. "

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.