La capsule sportive se bat pour sa survie.

L’entreprise à numéro (7691041 Canada inc), connue sous le nom de La Capsule sportive, a finalement vu sa demande de prorogation accordée par la Cour supérieure du Québec.

Le détaillant québécois profite donc d’une extension de délai de 45 jours avant de devoir présenter une proposition aux créanciers. Cette période prendra fin après la période des Fêtes, soit le 2 janvier prochain.

Fortement fragilisée par la prolongation du lock-out de la Ligue nationale de hockey (LNH), La Capsule sportive s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité le 19 octobre dernier.

Selon les documents obtenus, l’entreprise faisait alors face à des créances de 1,6 M$, dont 347 341 $ à la banque CIBC. Le fournisseur Nike Canada réclame 105 000 $ et New Era Cap, quelque 132 000 $.

Le propriétaire Claude Lespérance tente depuis octobre de remettre l’entreprise à flot, notamment par la fermeture de 60% de son réseau de boutiques. D'ici la fin de l'année, la chaîne devrait donc voir la taille de son réseau fondre de 13 boutiques auparavant, à plus que cinq.

L'exclusion du Club de hockey Canadien des séries éliminatoires de l'an dernier, combinée à un été exceptionnellement chaud, ont donné un dur coup aux ventes estivales du détaillant. Mais l'annulation des matchs de la LNH, résultat du lock-out qui s'étire en longueur, aura vite placé le détaillant en grave difficulté.

L'histoire se répète

La Capsule sportive n’en ait pas à ses premières difficultés financières.

En octobre 2010, la chaîne de 18 magasins à l'époque, alors propriété de Joseph et Eddy Kazzi et de André Azzi, de La Financière MSA, a déclaré faillite. Ses dettes s’élevaient alors à 5 M$.

Peu de temps après, La Capsule est relancée par André Razzi et Claude Lespérance, un détaillant de carrière. Ce dernier s'est porté acquéreur de la totalité des actifs de l’entreprise au cours de l’été dernier. L’an dernier, l’entreprise a déclaré des ventes de 4 M$, comparativement à 8M$ deux ans plus tôt.

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