La demande dans le secteur passager était en hausse de 0,5 % en octobre. Photo : Bloomberg
Les statistiques du mois d’octobre montrent une poursuite de l'amélioration de la performance des sociétés aériennes internationales.
Selon l’Association du transport aérien international (IATA), la demande dans le secteur passager était en hausse de 0,5 % par rapport à octobre 2008. Dans le secteur du fret, la demande a augmenté pour s'établir à seulement à 0,5 % sous son niveau d'octobre 2008.
Les transporteurs de toutes les régions, sauf ceux d’Asie-Pacifique, du Moyen-Orient et de l’Amérique du Nord, ont connu des conditions de demande meilleures en octobre qu’en septembre. Les facteurs d’occupation pour les secteurs passagers et fret se maintiennent aux taux de 78,0 % et 54,1 % respectivement.
En l’absence d’une reprise économique, soutient l’IATA, il n’y aura pas de rattrapage rapide de la croissance qui a prévalu entre 2005 le début 2008. « La crise a coûté à l’industrie deux années de croissance. L’ajustement des coûts et de la capacité en fonction de cette réalité représente un défi », a déclaré M. Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l’IATA.
Les capacités en baisse
L’amélioration des facteurs d’occupation, qui atteignent les niveaux d’avant la récession, est due en bonne partie à une gestion serrée de la capacité. Si on compare à octobre 2008, la capacité dans le secteur passagers était en baisse de 3,3 % en moyenne. Au Moyen-Orient, par contre, la capacité s'était accrue de 15,3% pendant cette même période.
En réaction à la chute précipitée de la demande dans le secteur du fret, la capacité du fret en octobre était en baisse de 7,4 % par rapport à l’année précédente. Elle a diminué de 12% en Europe et aux États-Unis, mais a grimpé de 11,2% au Moyen-Orient.
Les ajustements de capacité du fret ont fait en sorte que plusieurs avions-cargos ont été remisés ou retirés de la circulation, ce qui a amené une réduction de la flotte de 4,9 %.
Par contraste, la flotte d’appareils passagers s’est encore accrue de 1,8 % en raison du nombre de livraisons de nouveaux avions qui a dépassé le nombre d’appareils remisés ou retirés.
Le coefficient d’utilisation des aéronefs, tant les gros porteurs que les avions plus petits, est maintenant de 6 % inférieur aux niveaux observés au début de 2008. Cette faible utilisation des actifs augmente les coûts d’exploitation, précise l’IATA.
