Bombardier nie vouloir vendre sa division d'avions commerciaux

Publié le 07/02/2012 à 13:05, mis à jour le 07/02/2012 à 16:34

Bombardier nie vouloir vendre sa division d'avions commerciaux

Publié le 07/02/2012 à 13:05, mis à jour le 07/02/2012 à 16:34

Photo: Bloomberg

Bombardier aéronautique dément formellement la dépêche d’un réputé journal allemand, voulant que la société québécoise prépare la vente de son unité d’aviation commerciale.

En entrevue avec LesAffaires.com, la porte-parole de Bombardier aéronautique, Haley Dunne, a nié que Bombardier planifierait de se départir, en tout ou en partie, de son unité d'aviation commerciale, ou encore comme une autre rumeur persistante le veut, de sa division aéronautique dans son ensemble.

«Nos discussions avec la chinoise COMAC concernent, entre autres, le marketing et le partage de fournisseurs. Nous ne discutons pas de vente. C'est de la spéculation des journalistes allemands», a déclaré Mme Dunne.

Le Handelsblatt est le journal financier le plus réputé d’Allemagne. Selon sa dépêche, Bombardier négocierait actuellement différentes solutions de rapprochement avec COMAC, l’entreprise chinoise avec laquelle elle entretient des relations privilégiées depuis plusieurs années.

Le démenti de Bombardier arrivant tardivement, des analystes financiers ont eu le temps de produire un rapport et d'exprimer leur encouragement face à un tel scénario.

C'est le cas notamment de Fadi Chamoun, de BMO, pour qui une telle participation financière de COMAC aurait pour effet de diluer le niveau de risque associé au projet de CSeries, un risque qui pèse actuellement sur les seules épaules de Bombardier. Rappelons que selon les prévisions de l'industrie, pas moins de 18% des avions commerciaux d’ici vingt ans, devraient trouver preneurs en Chine.

Le marché semble aussi avoir bien réagi à cette rumeur d'achat. Il n'en fallait pas plus pour que le titre de Bombardier grimpe en flèche. Peu avant 13heures, l'action se négociait à 4,82$, en hausse de 0,16$ ou de 3,43%.

 

 

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