Aérospatiale: Automatech fait alliance avec la française NSE

Publié le 27/04/2010 à 15:45

Aérospatiale: Automatech fait alliance avec la française NSE

Publié le 27/04/2010 à 15:45

La jeune société d’usinage, Automatech Industrielle, de Granby, vient de vendre la moitié de son actionnariat au groupe français NSE, qui en fait sa nouvelle filiale.

La nouvelle entité, NSE-Automatech, entend se positionner comme nouvel intégrateur, ces entreprises de taille moyenne, capables de faire le pont entre les sous-traitants et les donneurs d’ordre de l’industrie, comme Bombardier, EADS ou Thales.

«Nous aurions pu choisir de créer un intégrateur de toutes pièces, sans partenaires locaux. Mais après avoir examiné une soixantaine d’entreprises d’ici, la création d’une coentreprise avec la québécoise Automatech apparaissait, et de loin, comme la meilleure des solutions», a expliqué Éric Faucher, président de la nouvelle entité.

Il sera assisté à la direction par deux patrons de l’ex-Automatech, soit Denis Labranche, vice-président directeur général, qui sera chargé de la production, et de Stéphane Ouellet, vice-président développement des affaires.

À partir de ses deux sites de production actuels, à Granby et Saint-Laurent, l’entreprise entend offrir ensemble les mêmes spécialités qu’elles avaient chacune développées.

NSE se spécialise dans le câblage filaire, le support sur aéronef et l’intégration de systèmes électroniques et mécaniques. Automatech, pour sa part, s’était surtout spécialisé dans l’usinage de très haute précision. On retrouve de ses pièces, entre autres, sur l’hélicoptère Bell 429 et l’Airbus A-380.

«Au moment où la rencontre s’est faite, nous cherchions à élargir notre marché dans d’autres secteurs et à explorer ce que le continent européen pouvait nous offrir», a dit Stéphane Ouellet, vice-président développement des affaires, expliquant ne pas avoir eu peur d’un tel partenariat.

«Nous nous complétions admirablement bien, sans compter que la création d’un nouvel intégrateur répondait à ce que nos clients, comme le reste de l’industrie, désiraient depuis des années», ajoute-t-il, confiant.

La nouvelle entreprise comptera une centaine d’employés, les deux tiers dans les Cantons-de-l’Est. Le travail d’ingénierie et d’intégration se fera surtout de Montréal, alors que la production se fera de Granby.

Les dirigeants de l’entreprise, à capital fermé, se montrent discrets quand vient le temps de parler de chiffre d’affaires. Mais affirment être en mesure de connaître une progression annuelle des ventes de 25% par année au cours des prochains deux ans et de parvenir à les doubler d’ici trois à cinq ans.

Cette croissance entraînera la création de nouveaux emplois, comme ingénieurs, comme techniciens électriques et électroniques, et comme spécialistes en usinage mécanique. La direction préfère ne pas avancer de nombre pour l’instant.

 

 

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