300 emplois menacés aux aéroports Trudeau et Pearson

Publié le 18/06/2015 à 13:17

300 emplois menacés aux aéroports Trudeau et Pearson

Publié le 18/06/2015 à 13:17

Par La Presse Canadienne

(Photo: Bloomberg)

Environ 300 travailleurs affectés au ravitaillement des avions à Montréal et Toronto seront bientôt placés devant un dilemme: perdre leur emploi ou accepter d'effectuer les mêmes tâches mais pour des conditions de travail moindres, à compter du 1er juillet.

Leur syndicat, l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale, a déposé des plaintes pour pratiques déloyales de travail auprès du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Ces employés sont des mécaniciens, des ravitailleurs et des opérateurs qui travaillent aux aéroports Pierre-Elliott Trudeau à Montréal et Pearson à Toronto.

Et les députés néo-démocrates Alexandre Boulerice et Hoang Mai ont écrit à ce sujet aux ministres fédérales du Travail et des Transports, Kellie Leitch et Lisa Raitt. Le CCRI ne doit entendre les plaintes qu'à compter du 9 septembre.

Le litige vient du fait que le consortium canadien des transporteurs aériens, dont fait partie Air Canada (TOR:AC), a décidé de mettre fin à ses contrats à long terme avec ses actuels fournisseurs de carburant à ces deux aéroports. À Montréal, les employés de ce fournisseur ont donc récemment reçu un avis de mise à pied, qui entrera en vigueur le 1er juillet.

Au cours d'une entrevue, le coordonnateur québécois du syndicat, Dave Chartrand, a dit croire qu'il s'agissait d'une façon de réduire ses coûts aux dépens des travailleurs, qui devraient accepter de travailler pour un salaire bien moindre, des conditions de travail moins généreuses, dans un emploi désormais non syndiqué, tout en faisant les mêmes tâches qu'avant. Certains de ses membres ont une quarantaine d'années d'ancienneté.

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.