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Le syndicat des travailleurs unis de l'automobile (UAW) menace de déclencher une grève chez Fiat Chrysler aux États-Unis, après que ses membres eurent rejeté une entente de principe la semaine dernière.
Dans un communiqué émis mardi, le constructeur automobile a indiqué avoir reçu un avis de grève de la part du syndicat et affirmé continuer à travailler en vue de conclure une entente.
Dans une lettre adressée à Fiat Chrysler et affichée sur le site internet des UAW, le syndicat affirme qu'il mettra fin à son contrat avec le constructeur mercredi à 23 h 59.
Les membres du syndicat ont massivement rejeté une entente de principe conclue avec la société la semaine dernière. Ils ont notamment demandé que la société mette fin à une structure de paye à deux volets, qu'ils obtiennent des garanties au sujet des nouveaux modèles destinés aux usines américaines et un retour aux augmentations de salaire ajustées au coût de la vie, que le syndicat avait abandonné pour aider la société alors qu'elle était en mauvaise posture.
Maintenant que Fiat Chrysler a renoué avec les bénéfices, les travailleurs veulent recommencer à en profiter.
Soixante-cinq pour cent des 40 000 travailleurs syndiqués de Fiat Chrysler se sont opposés à la proposition de convention collective de quatre ans. Après le vote, le président des UAW, Dennis Williams, a indiqué qu'il retournerait à la table de négociations avec Fiat Chrysler dans le but de s'entendre avec le constructeur au sujet d'une entente qui serait ratifiée.
La dernière convention collective de quatre ans des employés de Fiat Chrysler a expiré le 14 septembre, mais les travailleurs sont restés au travail dans le cadre d'une extension du contrat.
