Paul Ceglia réclame la moitié de Facebook. Photo : Bloomberg.
Mark Zuckerberg croyait peut-être en avoir fini avec ses problèmes de droits de propriété de Facebook, quand, lundi, la justice a débouté les frères Winklevoss de leurs prétentions sur la paternité du réseau social. Mais non, un certain Paul Ceglia a réclamé sa part du gâteau!
Ainsi, ce New-Yorkais a attaqué Facebook en justice, en soutenant être le propriétaire de la moitié des titres. Cette revendication n’est pas nouvelle de sa part, cela faisait près d’une année qu’il menaçait d’aller devant les tribunaux si un accord n’était pas trouvé à l’amiable. Fatigué d’attendre, il a fini par embaucher des avocats prestigieux et par présenter des courriels échangés avec Mark Zuckerberg en 2003 et 2004.
Ces courriels – s’ils sont authentiques - montrent que les deux hommes avaient conclu une entente, prévoyant que Ceglia apporterait 1 000 dollars américains pour développer les logiciels nécessaires à la création d’un site Web alors dénommé «The Face Book», en échange de 50% des titres de la société qui piloetra celui-ci. Depuis, Facebook est évalué à quelque 60 milliards de dollars américains, si bien que ces 1 000 dollars se sont transformés en 30 milliards en l’espace de huit années…
La direction de Facebook ne semble pas s’alarmer outre mesure de cette poursuite judiciaire. Elle a officiellement rejeté les exigences de M. Ceglia, qualifiées de «poursuites frauduleuses» sans «aucun fondement». Et elle a souligné, par l’entremise de ses avocats, que M. Ceglia est un «repris de justice», qui a été condamné pour possession de drogue en 1997 et qui a été poursuivi pour fraude dans une autre affaire.
Avec Reuters.
