Le bénéfice net de la Banque Laurentienne a fondu de 40% au quatrième trimestre en raison des coûts de sa restructuration. La banque régionale québécoise a enregistré des résultats légèrement sous les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg, mais a augmenté son dividende de 2%.
Au quatrième trimestre terminé le 31 octobre, le bénéfice par action, excluant certains items, s’établit à 1,30$. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 1,31$.
Les revenus, pour leur part, ont augmenté de 2,4% à 215 M$. C’est un peu moins que la prévision de 219 M$.
« Nous avons réussi à enregistrer de solides résultats tout au long de l'année et nous avons inscrit des revenus et un résultat net ajusté records en tirant parti de nos acquisitions pour accroître le rayonnement géographique et la clientèle de la Banque dans un contexte de ralentissement de la demande de prêts à la consommation et de compression des marges », se félicite Réjean Robitaille, président et chef de la direction, dans un communiqué.
Toujours au quatrième trimestre, le bénéfice net recule de 40% à 27,32 M$. La Laurentienne inscrit une charge de 23,8 M$ liée à l’acquisition d’instruments financiers.
Les provisions pour pertes ont augmenté de 2 M$ à 10M$. Cette augmentation découle de l’acquisition de la Fiducie AGF.
Les marges nettes d’intérêt, un élément clé de la rentabilité des prêts des banques, sont en hausse au quatrième trimestre à 1,66%, contre 1,62% à pareille date l’an dernier.
Le ratio d’efficacité est stable à 74,7%, contre 74,4% au dernier trimestre.
Le dividende trimestriel a augmenté de 2% à 0,51$.
