Centres financiers mondiaux : Montréal continue son ascension

Publié le 11/10/2012 à 14:32, mis à jour le 11/10/2012 à 14:33

Centres financiers mondiaux : Montréal continue son ascension

Publié le 11/10/2012 à 14:32, mis à jour le 11/10/2012 à 14:33

Affichant une croissance de 9 points par rapport au dernier classement, la métropole gravit un échelon de plus dans l'Indice mondial des centres financiers (Global Financial Centres Index, ou GFCI), se hissant au 17e rang mondial. Elle conserve également son rang de huitième place financière dans les Amériques.

La ville aux cent clochers enregistre en outre la meilleure performance de tous les centres financiers nord-américains, indiquent les auteurs de la 12e édition du palmarès.

Le GFCI, compilé par ZYen, un think tank économique situé à Londres, établit le classement de 77 centres financiers à partir de 86 critères objectifs et d'un sondage réalisé auprès de 1 900 professionnels de la finance partout dans le monde. Le palmarès bisannuel est généralement publié en mars et en septembre de chaque année.

Londres trône au somme, suivie de New York. Toronto est la seule place financière canadienne à s'inscrire au top 10 des places financières mondiales.

Le premier rapport, GFCI 1, a été publié en mars 2007. Dans le GFCI 12, le score total de Montréal s'établit à 667 (sur 1000), par rapport aux 658 points récoltés au début de l'année. Dans le GFCI 9, publié en mars 2011, Montréal était au 26e rang des centres financiers internationaux.

Elle accédait au top 20 mondial l'automne dernier, et se targuait d'une 18e place en mars.

Toronto stagne, perdant 4 points pour conserver son 10e rang mondial.

Calgary (23e) et Vancouver (16e) ont également fait quelques gains.

Fait remarquable, Calgary et New York sont les deux seules villes nord-américaines au sujet desquelles les répondants ont estimé qu'elles allaient accueillir des sièges sociaux dans la prochaine année.

Sur la scène mondiale, Montréal est perçue comme étant concurrentielle sur le plan des services professionnels. La métropole ne dispose cependant pas d'un avantage « réputationnel » à l'extérieur des Amériques, alors que les répondants européens et asiatiques ont une opinion moins favorable de Montréal que leurs collègues des Amériques.

L'automne dernier, le président de Finance Montréal, Jean Houde, faisait remarquer que l'un des problèmes de Montréal n'est pas le manque de talent, mais plutôt parce qu'elle reste dans l'obscurité.

« Montréal a besoin d'être reconnue des financiers européens, de tous les milieux, disait-il. L'objectif est d'attirer chez nous des entreprises qui, parce qu'elles ne nous connaissent pas, n'ont pas pris le réflexe de considérer Montréal comme une place d'affaires. »

Au moment de la publication, personne n'était disponible, à Finance Montréal, pour commenter la nouvelle.

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