" Comme Trump, je veux bâtir un empire "

Publié le 04/12/2010 à 00:00, mis à jour le 07/12/2010 à 19:20

" Comme Trump, je veux bâtir un empire "

Publié le 04/12/2010 à 00:00, mis à jour le 07/12/2010 à 19:20

Après son passage à The Apprentice, la popularité de cette Montréalaise qui travaille à Chicago a grimpé. [Photo: Hudson Financial Group]

Banquière, financière, philanthrope, conférencière... Stéphanie Castagnier n'est âgée que de 34 ans, mais a déjà un parcours professionnel d'enfer. Celle qui a grandi dans une famille pauvre et dysfonctionnelle de Montréal a fait sa marque à Chicago et a gagné son premier million avant 30 ans.

Quand la récession de 2008 a frappé son entreprise, le Hudson Financial Group, cette diplômée de McGill a décidé de tenter sa chance à The Apprentice. Pour la 10e édition de son émission, Donald Trump cherchait des candidats inconnus qui avaient souffert de la récession. Ainsi est-elle devenue la première Canadienne à participer à l'émission.

" Virée " par le magnat de l'immobilier après quelques épisodes, la jeune femme croit toujours qu'elle aurait dû gagner. Depuis, elle a repris les commandes de son entreprise en plus de faire de la consultation pour des banques.

Les Affaires - Vous avez été choisie parmi 25 000 candidats. Pourquoi ?

Stéphanie Castagnier - En raison de ma personnalité : je suis passionnée et charismatique. Plusieurs des candidats se qualifiaient grâce à leur CV, mais ils ne performaient pas lors des entrevues. La sélection était notamment basée sur une série de débats en économie et en politique. Je me suis retrouvée avec un gars qui se disait le meilleur parce qu'il sortait d'Harvard. La discussion s'est enflammée et, passionnée comme je suis, je lui ai lancé : " Ton bout de papier de Harvard, ça ne veut rien dire ! " Donald Trump a alors demandé qui j'étais. Ça s'est joué là.

L.A. - Vous avez hérité du surnom Head Bitch in Charge en raison de votre tempérament passionné, comme vous dites, et de votre assurance. Est-ce que ces qualités sont essentielles pour réussir en affaires ?

S.C. - Certainement. Il faut être dur, coriace et fonceur, car dans le milieu bancaire, il n'y a que des hommes. Les femmes y occupent des postes subalternes; alors, si on veut avancer, on n'a pas le choix, on doit avoir ce genre de tempérament.

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