Les pharmas souffrent, pas les sciences de la vie

Publié le 18/01/2012 à 10:35, mis à jour le 18/01/2012 à 11:53

Les pharmas souffrent, pas les sciences de la vie

Publié le 18/01/2012 à 10:35, mis à jour le 18/01/2012 à 11:53

Par Thomas Cottendin

[Photo : Bloomberg]

En dépit des supressions d'emplois récemment annoncées par de grandes pharmaceutiques établies au Québec, Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo, reste optimiste quant aux perspectives du secteur.

Certes, les grosses pharmaceutiques établies au Québec connaissent une longue agonie depuis plusieurs années. Mais l'emploi progresse dans l'ensemble du secteur des sciences de la vie, qui regroupe les pharmaceutiques, les biotechnologiques, la recherche publique et les PME spécialisées, fait valoir la directrice de la grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé du Montréal métropolitain.

La reprise du nombre d’emplois est observable depuis 2008, après les pertes connues entre 2000 et 2007, selon des données de Statistique Canada.

Dans un mois, un nouveau rapport de Statistique Canada très attendu apportera un éclairage sur la situation actuelle.

Même dans les grandes pharmas québécoises, Mme Savoie rappelle que le contexte n’est pas si sombre qu'il en a l’air. Par exemple, l’experte cite le cas de l'ancienne usine de  Bristol Myers-Squibb, de Candiac, qui a été achetée par Uman Pharma. En 2007, le site de Candiac a perdu 115 postes, mais après le rachat, 65 emplois ont été créés. Uman compte aujourd'hui une centaine d'employés à Candiac, selon Mme Savoie.

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