Google Analytics : un second souffle pour la publicité?

Publié le 11/05/2011 à 15:16, mis à jour le 11/05/2011 à 15:35

Google Analytics : un second souffle pour la publicité?

Publié le 11/05/2011 à 15:16, mis à jour le 11/05/2011 à 15:35

Par La Presse Canadienne

Une nouvelle version de Google Analytics, l’outil du géant de la recherche Internet qui permet de décortiquer les statistiques sur les visites d’un site web, va probablement augmenter les dépenses publicitaires de ceux qui commercent sur la toile.

Selon Simon Lamarche, associé chez Adviso, les nouvelles fonctionnalités de Google Analytics permettront de mieux justifier les dépenses publicitaires sur Internet.

En fait, il sera possible de voir quelles présences publicitaires sur Internet ont eu une influence et quel a été le parcours d’un consommateur avant qu’il achète un produit ou un service.

« Cela va permettre d’évoluer plus rapidement. Présentement, il est plus difficile de trouver les informations permettant de prendre les bonnes décisions », a-t-il expliqué lors du Webcom Montréal, une importante conférence rassemblant les experts nord-américains du web.

Avant la cinquième version de Google Analytics, il était possible de voir d’où arrivait le consommateur tout juste avant d’effectuer un achat. Certains programmeurs ont conçu des algorithmes pour récupérer les données sur l’historique – quelles présences publicitaires avaient eu une influence avant une transaction –, mais analyser ces données représentait tout un défi.

« Maintenant, nous pourrons voir où s’est produit le premier contact publicitaire, quels sont ceux qui ont suivi et quel aura été le dernier menant à une transaction », a précisé M. Lamarche. Les bannières, les recherches de mots clés, les visites directes au site Internet, les références… L’enchaînement de tous ces éléments sera disponible.

Dans une vidéo promotionnelle, Google affirme qu’il sera possible de remonter d’un mois et plus dans le temps.

Pour l’instant, ces options ne sont pas complètement disponibles et toujours à l’essai avec un groupe restreint d’utilisateurs avancés. Mais l’impact risque d’être énorme sur les budgets publicitaires en ligne, prévient M. Lamarche.

« Ce qui est sûr, c’est que l’on pourra mieux dépenser, le faire au bon endroit », souligne-t-il, puisqu’il sera possible de comprendre l’amorce d’une relation avec un client sur le web ainsi que les autres éléments qui l’amènent à acheter. Tous des éléments qui ne seront pas à négliger, insiste-t-il.

« Il ne faut pas uniquement attribuer un budget pour le dernier élément qui permet de conclure une vente. Mais avant, peut-être que l’on oubliait ces éléments qui avaient de l’influence. Une fois que nous pourrons constater quelle publicité intervient à quel moment, nous pourrons donner davantage d’arguments pour chaque dépense publicitaire », a conclu M. Lamarche.

Par exemple, il sera possible de constater que certaines bannières publicitaires, générant habituellement peu de ventes, permettent quand même d’établir une notoriété qui incite plus tard un consommateur à revenir pour acheter un produit.

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