Bombardier Transport veut combler des postes, car sa liste de rappels est pratiquement épuisée. Photo: Bombardier

Moins de trois mois après la fin d'une grève qui visait à protéger les emplois de la sous-traitance, les syndiqués de l'usine de Bombardier Transport à La Pocatière peuvent se réjouir de la décision de l'entreprise d'entreprendre une nouvelle campagne d'embauches.

La multinationale a entrepris une campagne visant à dénicher des travailleurs spécialisés afin de compléter son équipe de 605 employés.

Le porte-parole de Bombardier Transport, Marc Laforge, a précisé que la liste de rappel était pratiquement vide. Selon lui, l'entreprise aura besoin de main-d'oeuvre pour combler au moins une vingtaine de postes, pour l'essentiel des soudeurs, des ouvriers de production et des techniciens. Des mécaniciens, des électromécaniciens, des machinistes, des outilleurs, des chargés de projet et d'autres sont aussi bienvenus.

Cette main-d'oeuvre supplémentaire est requise notamment pour travailler sur les contrats des métros de Montréal et de New York qui se chevauchent. Il y aura aussi plusieurs départs à la retraite.

Le président du syndicat, Mario Lévesque, a quant à lui ajouté que les nouveaux travailleurs pourront aussi augmenter la cadence de production du contrat de fabrication des 54 voitures du train de banlieue du Maryland qui s'achève.

Lorsque ce sera terminé, cette ligne de montage sera remplacée par celle des 10 prototypes du métro de New York. D'une valeur de 600 M$, le contrat de New York vise la fabrication de 300 voitures pour le métro de l'endroit. Les équipes d'ingénierie de Bombardier en sont à la phase de conception.

Quant à la fabrication du premier train prototype de neuf voitures du métro de Montréal, elle est pratiquement terminée. Les tests statiques par ordinateur auront lieu dans les prochaines semaines et les tests sur la piste d'essai linéaire suivront.