Le fondateur de Guess Jeans jette l'éponge

Publié le 08/05/2013 à 15:57, mis à jour le 08/05/2013 à 21:18

Le fondateur de Guess Jeans jette l'éponge

Publié le 08/05/2013 à 15:57, mis à jour le 08/05/2013 à 21:18

Georges Marciano devant le 507, Place d'Armes, dans le Vieux-Montréal, qui pourraient être mis en garantie pour payer ses dettes. Photo: Rachel Côté.

Georges Marciano abdique. Le fondateur de Guess Jeans accepte finalement de payer tout ce qu'il doit à d’anciens employés qui l’ont mis en faillite forcée aux États-Unis, mais demande un délai d’un an pour le faire. Il offre une partie de ses immeubles du Vieux-Montréal en garantie.

Les créanciers américains n’ont cependant toujours pas accepté l’offre.

Dans une lettre du 18 mars déposée en cour, l’ancien magnat du jean délavé offre de liquider une partie importante de ses possessions montréalaises : son diamant «Chloé» qu’il évalue à 26 M$ US, de l’argent liquide - dont 1,2 M$ US dans un compte en Suisse -, et surtout, 39 M$ US issus de la vente de certains de ses édifices historiques montréalais.

La bataille d’avocats continue

Les créanciers n’ont toutefois pas accepté l’offre de Georges Marciano. Ils ont négocié verbalement une suspension des procédures de 30 jours, le temps d’examiner les garanties qu’offrent l’homme d’affaires.

Ils veulent notamment faire évaluer les immeubles montréalais et tenter de vendre le diamant. Début avril, ils ont mis l’entente de suspension par écrit, mais Georges Marciano a tardé à la signer, notamment à cause de «problèmes de santé», selon un courriel d’un de ses avocats déposé dans le dossier de cour.

Le 15 avril, avant que l’homme d’affaires n’accepte officiellement de suspendre les procédures, la Cour supérieure gelait toute transaction sur ses immeubles et permettait leur saisie.

En fin de journée, un avocat américain de l’homme d’affaires envoyait aux créanciers un courriel où il annonçait que Georges Marciano accepte finalement de signer l’entente de moratoire de 30 jours.

Trop tard, a alors répondu Bernard Boucher, l’avocat montréalais des créanciers. «À ce stade-ci, […] aucune entente n’existe entre nos clients respectifs.»

Le jugement permettant la saisie des immeubles avait changé la donne.

Aujourd’hui, les représentants de Georges Marciano et des entreprises qu’il contrôle tentent de forcer les créanciers à accepter la suspension des procédures, dans une requête déposée le 19 avril.

Une saga judiciaire, un déménagement…

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