Immobilier: une croissance des ventes de 2,2 % en 2011

Publié le 16/01/2012 à 15:20, mis à jour le 16/01/2012 à 15:47

Immobilier: une croissance des ventes de 2,2 % en 2011

Publié le 16/01/2012 à 15:20, mis à jour le 16/01/2012 à 15:47

Par La Presse Canadienne

[Photo : Bloomberg]

Les ventes de maisons au pays ont atteint 457 000 unités l'an dernier, en hausse de 2,2 pour cent comparativement à l'année précédente, selon les données rendues publiques lundi par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI).

Cette hausse est supérieure de près d'un point de pourcentage à celle qui avait été prévue par l'ACI durant l'automne, alors que l'organisme avait dit s'attendre à une progression de 1,4 pour cent par rapport à 2010, à 453 000 résidences.

Néanmoins, les derniers mois de 2011 annoncent un ralentissement du marché résidentiel canadien, ont fait remarquer lundi des économistes.

L'année a pris fin avec une quatrième hausse mensuelle consécutive, en décembre. L'activité de revente de maisons au Canada a alors augmenté de 1,8 pour cent par rapport au mois de novembre, et de 4,6 pour cent comparativement à décembre 2010.

"Quoique le rythme des ventes et le prix moyen au pays demeurent toujours positifs, ils perdent de la vitesse. Cela porte à croire que les bas taux d'intérêt empêcheront le marché résidentiel canadien de surchauffer", a indiqué l'économiste en chef de l'ACI, Gregory Klump.

"Compte tenu qu'on s'attend généralement que les taux d'intérêt demeurent toujours favorables en 2012, les maisons continueront à être abordables, et par conséquent à soutenir l'activité du marché résidentiel", a-t-il ajouté.

Les observateurs s'attendaient à ce que les taux d'intérêt augmentent en 2011, accroissant le coût de l'accès à la propriété et empêchant le prix des résidences de s'envoler. Cela devait entraîner un ralentissement du marché résidentiel, selon les prévisions faites par plusieurs économistes de premier plan à la fin de 2010.

Toutefois, l'agitation qui a secoué l'économie mondiale a exercé une certaine pression sur la Banque du Canada afin qu'elle garde ses taux d'intérêt à ses faibles taux actuels, qui ont maintenu les hypothèques à des prix d'aubaine. Les problèmes économiques ont également eu un impact sur les taux des obligations, de sorte que les taux hypothécaires fixes sont demeurés à un niveau peu élevé.

Les consommateurs ont donc continué d'emprunter afin d'acheter des résidences, et cette demande a contribué à la hausse du prix des résidences. La solide activité observée au sein des marchés de Vancouver et Toronto a alimenté la progression annuelle des ventes.

En décembre, le prix moyen des maisons dans l'ensemble du Canada a affiché une hausse modeste de 0,9 pour cent par rapport au même mois en 2010.

Selon l'ACI, le nombre d'habitations nouvellement mises en vente a grimpé de trois pour cent de novembre à décembre.

Compte tenu du fait que les ventes et les nouveaux mandats de vente ont progressé à un rythme semblable, le marché résidentiel canadien reste équilibré, a jugé le groupe représentant plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers.

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