Élections : cinq questions financières aux conservateurs

Publié le 25/04/2011 à 15:20, mis à jour le 25/04/2011 à 16:38

Élections : cinq questions financières aux conservateurs

Publié le 25/04/2011 à 15:20, mis à jour le 25/04/2011 à 16:38

Dans le cadre de la campagne électorale fédérale, Finance et Investissement donne le micro aux principaux partis politiques canadiens. L'auteur de ces lignes s'est entretenu avec le représentant du Parti conservateur, Ted Menzies, ministre d'État (finances) depuis janvier 2011 et candidat dans la circonscription de Macleod en Alberta.

Finance et Investissement : Votre parti propose-t-il une ou des mesures qui favoriseront le développement de l'industrie des services financiers au Canada?

Ted Menzies : Nous allons nous assurer que l'industrie financière demeure forte et dynamique et que la réglementation en ce sens reste.

Nous allons continuer de nous assurer que les problèmes avec le marché immobilier américain qui ont affecté les banques des États-Unis ne touchent pas le Canada. Déjà, nous avons réduit la durée maximale de prêt hypothécaire de 35 à 30 ans et nous nous sommes assurés que le montant maximal de refinancement hypothécaire est de seulement 85 %. Si les gens ont des problèmes avec leur hypothèque, ils rebondiront sur les banques.

La santé du système financier canadien vient de sa stabilité. Nous avons travaillé avec les pays du G7 et le G20 pour nous assurer que la stabilité du système financier mondial. Ainsi, avec nos partenaires du G20, nous implantons des règles qui favorisent la stabilité de nos banques. Nous voulons qu'elles aient les mêmes règles internationales que les autres banques.

FI : Êtes-vous en faveur de l'adoption d'une commission unique de valeurs mobilières au pays?

TM : Nous pensons qu'un régulateur national est la bonne chose, mais si la Cour suprême rendait un jugement contre nous, nous ne combattrions pas la Cour.

Depuis plusieurs années, des entreprises étrangères nous approchent et nous demandent pourquoi nous n'avons pas un régulateur unique à travers le pays. Ces compagnies nous ont dit : « J'aimerais démarrer une entreprise au Canada et opérer dans toutes les juridictions. » Elles ont à payer des frais d'application dans 13 juridictions. Elles ont des formulaires à remplir séparément dans chacune des juridictions. J'ai parlé à des compagnies qui m'ont dit : « Je ne suis pas venu parce qu'au Canada, vous êtes le seul pays du monde industrialisé qui n'a pas un régulateur unique. »

Cela étant, nous n'essayons pas de réduire les règles. Nous n'essayons pas d'ajouter du risque à l'investissement. Nous essayons plutôt de renforcer l'investissement. Plusieurs experts ont soutenu que si nous avions eu un régulateur national, on n'aurait jamais dû composer avec les dossiers de fraudes à la Earl Jones ou avec les déboires occasionnés par le papier commercial adossé à des actifs non bancaire. Un régulateur aurait pu lever un drapeau par rapport à ces actifs. De plus, nous n'avons pas de lois adéquates pour poursuivre les Earl Jones de ce monde parce que nous avons 13 juridictions différentes.

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