La directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Photo : Bloomberg
Les marchés financiers ont pour la plupart repris un peu de poil de la bête mardi, les investisseurs misant sur un compromis dans la négociation sur la dette américaine, alors même que le président Barack Obama mettait l'opposition républicaine en garde contre le risque de défaut de paiement de son pays, la première puissance économique mondiale.
Les États-Unis ont jusqu'au 2 août pour trouver un accord au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette, actuellement fixé à 14 300 milliards $, et éviter une catastrophe financière potentielle pour l'économie nationale encore convalescente de la crise, et qui risquerait d'avoir des répercussions à l'étranger.
Faute d'accord, les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement ou voir la note de leur dette dégradée par les agences de notation.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a appelé mardi les responsables américains à faire preuve du même "courage politique" que les dirigeants européens la semaine dernière quand ils se sont mis d'accord sur un nouveau plan d'aide à la Grèce.
Un défaut de paiement ou une dégradation de la dette américaine constituerait un "événement très grave non seulement pour les États-Unis mais aussi pour l'économie mondiale dans son ensemble", a averti Christine Lagarde lors d'un discours mardi devant le Conseil sur les relations étrangères (CFR) à New York.
Les agences de notation du crédit menacent de dégrader la note de la dette américaine, aujourd'hui classée AAA. Un défaut de paiement entraînerait notamment du retard dans les retraites de la Sécurité sociale, les versements aux prestataires du gouvernement et autres dépenses fédérales.
