Les dirigeants des 17 pays de la zone euro planchaient toujours jeudi soir à Bruxelles pour trouver une solution à la crise de la dette. Ils s'orientaient vers de nouveaux prêts à la Grèce et un renforcement inédit du Fonds européen de stabilité financière (FESF), selon le projet d'accord final.
Si le document est approuvé, il donnerait pour la première fois des instruments à la zone euro pour intervenir préventivement, en amont d'une crise.
Selon ce projet d'accord, que l'Associated Press a pu consulter, des banques et des créanciers privés ont accepté de contribuer à ce nouveau plan de sauvetage de la Grèce, selon différentes options, non détaillées par le document.
Les trois pistes envisagées sont le roulement de dette, l'échange de dette et le rachat de dette au prix actuel du marché, selon des sources officielles.
L'implication du secteur privé serait accompagné de certaines garanties permettant aux banques grecques de ne pas être privées de l'aide de la Banque centrale européenne (BCE). Cela permettrait de contourner un obstacle majeur, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, ayant menacé de ne plus prendre comme garantie les bons du trésor grec placés en défaut, même partiel.
Selon le projet d'accord, les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) se sont entendus pour accorder de nouveaux prêts d'urgence à la Grèce, dont le montant n'est pas précisé.