La plupart des grandes entreprises n'ont pas de stratégie énergétique

Publié le 09/05/2007 à 12:08

La plupart des grandes entreprises n'ont pas de stratégie énergétique

Publié le 09/05/2007 à 12:08

Par lesaffaires.com
Deux grandes entreprises sur trois (65 %) n'ont pas défini une politique corporative sur l'énergie, même si 82 % des décideurs interrogés disent "suivre de près" la question des changements climatiques. Le sondage a interrogé 420 cadres seniors impliqués dans les achats touchant les TI et qui travaillent pour des firmes aux États-Unis, en Chine, au Canada et en Grande-Bretagne. Toutes les entreprises contactées ont un chiffre d'affaires supérieur à 100 M$. La firme Hill & Knowlton souligne qu'une solution possible à ce décalage serait de nommer un "Chief Energy Officer" (CNO). Ce membre de la haute direction serait chargé exclusivement des questions énergétiques et environnementales, et sa performance serait analysée selon ce que Hill & Knowlton appelle le"retour sur l'environnement". Ce retour sur l'environnement est un concept qui demeure mal défini, mais qui pourrait se traduire par le retour sur l'investissement en matière de stratégie environnementale corporative. Hill & Knowlton recommande une définition beaucoup plus concrète, et quantitative, qui permettrait aux entreprises de mieux mesurer leur performance à ce niveau. Les entreprises sondées signalent que le retour sur l'investissement consacré aux mesures environnementales devrait surtout être mesuré par son impact sur la réputation de l'entreprise (52 %). Cette proportion est éloquente parce qu'elle témoigne du fait que plusieurs grandes entreprises perçoivent encore l'environnement et la responsabilité sociale comme une affaire de relations publiques, et non de rentabilité et de compétitivité."Malgré l'engouement actuel, peu d'entreprises ont développé un plan d'action concret afin d'améliorer le retour sur l'environnement", souligne Joe Paluska, chef de la section Technologie chez Hill & Knowlton, firme qui a commandé l'étude en question. En effet, il demeure actuellement difficile pour les entreprises, les consommateurs, les actionnaires ainsi que les instances politiques et réglementaires, de déterminer de manière efficace et uniforme le retour sur l'environnement. La prise en compte des facteurs environnementaux dans la prise de décisions par les entreprises continuera donc d'achopper tant que ce flou conceptuel ne sera pas réglé. http://www.hillandknowlton.com/roe/pdfs/return-on-environment.pdf Étude de Hill & Knowlton http://www.reportonbusiness.com/servlet/story/RTGAM.20070509.wenergycsuite0509/BNStory/robNews/home Globe and Mail"

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