La région de Québec continue d’afficher une performance étonnante au chapitre de l’emploi : son bilan est positif pour une cinquième année consécutive. Québec, dont la population est cinq fois plus petite que celle de Montréal, a créé 8400 emplois pendant l’année 2011, soit 7000 de plus que la région de Montréal.
Le taux de chômage de la région métropolitaine de Québec est resté un des plus faibles au pays à 5,3%, tandis qu’il atteint 8,2% dans la métropole et 7,8% à l’échelle provinciale.
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«Québec a réussi à maintenir un rythme soutenu à la suite de la création de 15 700 emplois en 2010. Québec a ainsi imité de grandes régions métropolitaines canadiennes, dont Toronto, Vancouver et Calgary. Elle s’est également distinguée en affichant la plus forte hausse de l’embauche au Québec», a commenté Louis Gagnon, économiste principal chez l’organisme de développement économique Québec International.
Même si Québec affiche le plus bas taux de chômage de la province, il est néanmoins en légère hausse sur 2010, puisqu’il est passé de 4,9% à 5,3%. Mais c’est la croissance de la population active, c’est-à-dire les gens qui se disent prêts travailler, (+2,5%) qui explique cette augmentation.
Au Québec, si on calcule la moyenne des emplois de 2010 face à celle de 2011, il s’est créé 38 500 postes l’année dernière. Vingt-deux pour cent de ces emplois ont été comblés dans la région de Québec. Le taux de chômage provincial désaisonnalisé a ainsi reculé de 0,2% à 7,8%.
(Les données qui font état d’une perte de 51 000 emplois au Québec dans la dernière année comparent le mois de décembre 2010 à celui de décembre 2011 plutôt que les moyennes annuelles.)
Dans la région métropolitaine de Québec, tous les secteurs d’activité ont contribué à la croissance de l’emploi selon Québec International. Le secteur manufacturier, au ralenti depuis 2007, a donné des signes de reprise, a remarqué l’économiste Louis Gagnon. Cela a permis de soutenir les industries de la construction et des services.
En 2012, la vigueur du marché du travail s’annonce plus modeste. Plusieurs chantiers en cours soutiendront le secteur de la construction à Québec, mais le secteur des services poursuivra une ascension moins rapide.
«L’annonce de la fermeture de Papiers White Birch en décembre laisse entrevoir que la situation du secteur manufacturier demeure précaire», note par ailleurs M. Gagnon.
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