(Photo: Bloomberg)
Les stocks de pétrole brut ont moins baissé que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE) mercredi.
Les réserves de brut ont baissé de 800 000 barils, à 379,9 millions, lors de la semaine achevée le 12 décembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à un recul de 1,9 million.
Ces stocks, qui avaient progressé de 1,5 million de barils la semaine précédente, restent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Ils augmentent de 2,1% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, baissé, de 200 000 barils, à 121,50 millions, ce qui est une surprise, les analystes s'attendant à une hausse d'un million.
Elles sont en hausse de 4,8% par rapport à la même époque en 2013 mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont en revanche augmenté de 5,3 millions de barils, à 222 millions, cette fois plus que ce qu'attendaient les analystes (+2 millions de barils).
Ils sont en baisse de 0,7% par rapport à leur niveau de 2013, mais se placent nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
La production américaine continuait par ailleurs à progresser, à 9,137 millions de barils par jour (mbj), au plus haut depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé la publication de ses statistiques hebdomadaires.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 2,9 millions de barils, à 27,8 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 1,2 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,1 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,4% de plus qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés a augmenté de 2,9% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 4,1%.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 93,5% de leur capacité contre 95,4% la semaine précédente.
Vers 15H55 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en janvier se redressait, après avoir entamé la séance en baisse, et avançait de 35 cents à 56,28 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
