Le titre de Reitmans prend presque 6 % à Toronto aujourd'hui, alors que quelques analystes sont d'avis que la compagnie pourrait devenir la cible d'une acquisition.
L'action est en hausse de 89 cents vers 10h35, ou 5,9 %, à 16 $.
C'est que la publication des résultats du premier trimestre le 31 mai dernier a déclenché une dégringolade du titre, qui a perdu près de 7,2 % le lendemain. Ce qui en a fait une aubaine puisque la compagnie surveille de près ses coûts, a peu de dettes et possède un coussin d'environ 248 millions $ en espèce et autres valeurs mobilières, soit 3,73 $ par action.
« À notre avis, il s'agit de l'une des meilleures équipes de gestion dans le commerce de détail », a commenté John Morris, analyste chez BMO Nesbitt Burns.
Mais un recul des ventes de 7 %, un profit en chute de 96 % et la peur de l'arrivée prochaine du géant américain Target ont fait oublier tout ça aux investisseurs.
Par contre, plusieurs options existent afin de créer de la valeur pour les actionnaires, souligne Tal Woolley, de RBC Dominion valeurs mobilières : des acquisitions, un rachat d'action et des « alternatives stratégiques ».
D'ailleurs, le président et chef de la direction de Reitmans, Jeremy Reitman, a indiqué en entrevue qu'il examinerait l'option de vendre la compagnie « dans les circonstances appropriées ».
« Nous avons apprécié le montant payé par Canadian Tire pour acquérir le Groupe Forzani », a-t-il commenté en s'appuyant sur la prime de 50 % que représentait l'offre à 26,50 $ par action de Forzani.
Avec The Globe & Mail.
