Future Shop ne craint pas la syndicalisation d'autres magasins

Publié le 07/02/2012 à 18:41, mis à jour le 08/02/2012 à 11:54

Future Shop ne craint pas la syndicalisation d'autres magasins

Publié le 07/02/2012 à 18:41, mis à jour le 08/02/2012 à 11:54

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Future Shop ne craint pas de voir une vague de syndicalisation toucher ses établissements après que des employés mécontents, soutenus par le Syndicat des travailleurs et des travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), ont déposé une requête en accréditation syndicale, dont LesAffaires.com a fait état plus tôt mardi.

«En tant qu’employeur de premier choix au Québec, nous croyons que notre réputation d’offrir des salaires et des récompenses supérieurs à la moyenne de l’industrie parle d’elle-même», répond Christopher Ian Bennet, directeur des communications de Future Shop, dans un courriel.

Selon Tony Filato, président du Local 500 des TUAC, les employés du Future Shop auraient choisi de se syndiquer en raison d’un changement aux politiques de rémunération de la société, qui impliqueraient une diminution de salaire et une réduction des bonis.

M. Christopher n’a pas voulu commenter les politiques rémunérations de la société.

Pas d’affrontements

Selon les commentaires de M. Christopher, Future Shop ne semble pas vouloir s’engager dans un bras de fer avec le syndicat. «Les associés devront choisir par eux-mêmes s’ils croient que payer une cotisation à un syndicat est dans leur meilleur intérêt ou s’ils préfèrent discuter directement avec notre organisation, ce qui a, bien entendu, toujours été notre préférence.»

En entrevue, M. Filato avait dit attendre de voir si l’employeur se montrerait hostile au syndicat ou ouvert à sa présence, donnant en exemple le cas du détaillant H&M où le dépôt d’une requête en accréditation semble avoir fait peu de vagues. C’est également le cas chez Rona, selon un texte publié par LesAffaire.com l’an dernier.

L’un des arguments répétés par les opposants à la présence syndicale dans le commerce de détail est celui des marges de profit qui seraient trop faibles pour soutenir la présence syndicale. Future Shop, pour sa part, ne semble pas s’en inquiéter. «Nous ne voyons pas de différence en ce qui a trait à la profitabilité, explique le directeur des communications. Nous prévoyons qu’un magasin où les employés seraient syndiqués ne changerait pas grand-chose à ce sujet. Nous n’anticipons pas d’augmentation des frais d’exploitation, avec ou sans syndicat.»

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