CST Brands possède entre autres les établissements Corner Store aux États-Unis. (Photo: CST Brands)
Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B) confirme l'acquisition de la société américaine CST Brands (NY., CST), propriétaire des Dépanneurs du coin, pour un montant de 4,4 milliards $US.
Ce montant équivaut à 48,53 $US par action et inclut la prise en charge de la dette de CST Brands par Couche-Tard.
Les modalités de l'entente ont été approuvées par les membres des deux conseils d'administration.
Le siège social de CST est situé à San Antonio, au Texas. La société emploie plus de 14 000 personnes dans plus de 2 000 emplacements à travers le sud-ouest des États-Unis, avec une présence importante au Texas, en Géorgie, dans le sud-est des États-Unis, dans l'État de New-York et dans l'est du Canada.
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Couche-Tard favorite pour l'achat des Dépanneurs du coin
Couche-Tard précise que le prix de la transaction représente une prime de 42% par rapport au prix de l'action de CST à la clôture des marchés le 3 mars 2016, dernière journée de négociation en bourse avant que l'entreprise américaine annonce qu'elle explorerait et passerait en revue ses «options stratégiques afin d'accroître sa valeur pour ses actionnaires».
Vente des actifs canadiens
Couche-Tard dit a également avoir conclu la vente de la majorité des actifs canadiens de CST à Parkland Fuel Corporation (Tor., PKI) pour un montant de 750 millions $US. L'entente inclut l'unité d'affaires comprenant les sites automatisés de vente de carburant diesel de CST, les détaillants et agents à commission de CST, l'unité d'affaires de ventes commerciales et de mazout domestique de CST, un certain nombre de magasins qui sera déterminé suite à la revue de la transaction par le Bureau de la concurrence du Canada et le siège social de CST à Montréal.
Des rumeurs fondées
La semaine dernière, un article du Wall Street Journal affirmait que Couche-Tard était favorite pour acquérir les actifs de CST Brands, forçant l'entreprise à confirmer des discussions avec un partenaire d'affaires qu'elle n'avait alors pas nommé.
L'analyste David Hartley, de Credit Suisse, avait alors réagi, estimant que la transaction serait bénéfique pour Couche-Tard en lui donnant une forte présence au Texas. «L'expertise de Couche-Tard sur l'expérience en magasin sera bénéfique pour les établissements CST», avait écrit l'analyste dans une note à ses clients.
En contrepartie, M. Hartley soutient que Couche-Tard pourrait devoir investir massivement pour la mise à niveau des établissements appartenant à CST. Il avait aussi soulevé la possibilité que Couche-Tard doive vendre des établissements au Québec pour ne pas s'attirer les foudres du Bureau de la concurrence du Canada, ce qui semble être chose faite.
Cette transaction est assujettie aux approbations réglementaires et aux conditions de clôture usuelles. Couche-Tard a l'intention d'utiliser les fonds de cette vente afin de rembourser en partie ses facilités de crédit existantes.
Le titre de Couche-Tard touche un sommet historique
Le titre de Couche-Tard réagit bien à l'annonce de cette transaction, lui qui grimpe de 3,92$, ou de 6,31%, à 66,07$ à la Bourse de Toronto à midi. L'action a touché un sommet historique de 67,99$ en tout début de séance. De son côté, le titre de CST Brands gagnt 8 cents, ou 0,18%, à 47,60$US à New York.
