La science et la Nasa lui ont depuis donné raison. En 2006, une analyse informatique a prouvé l'existence de l'article indéfini dans l'enregistrement. Armstrong a donc bien dit ce qu'il dit qu'il a dit.
Un programmateur australien, Peter Shann Ford, a ainsi analysé les ondes radio de l'enregistrement de l'époque et a effectivement trouvé une variation correspondant au "un" manquant. Seulement, elle ne dure que 35 millisecondes, ce qui l'a rendue inaudible aux oreilles terriennes.
Armstrong et des chercheurs de la Smithsonian Institution ont été convaincus par la démonstration, selon Roger Launius, conservateur au Musée national Smithsonian de l'air et de l'espace (SNASM) à Washington. "Si Neil Armstrong dit que c'est 'un', alors pour nous, c'est 'un'", a assuré la Nasa.
En 2001, l'astronaute américain avait assuré que ni lui, ni la Nasa n'avaient réfléchi à une déclaration qui marquerait l'histoire du premier pas de l'homme sur la Lune, ce dont certains doutent. "J'y ai pensé après l'atterrissage, mais on avait beaucoup d'autres choses à faire et je ne me suis pas vraiment concentré dessus (...) Vous savez, c'était une déclaration très simple", a-t-il dit.