Zone euro: embellie pour la croissance et déflation évitée cette année

Publié le 05/05/2015 à 09:55

Zone euro: embellie pour la croissance et déflation évitée cette année

Publié le 05/05/2015 à 09:55

Par AFP

De manière générale, «nous avons aujourd'hui des indications claires qu'une reprise cyclique véritable est désormais en cours», a affirmé M. Moscovici, citant, au-delà des facteurs conjoncturels comme les prix du pétrole, le renforcement de la confiance des ménages et la consommation de biens durables.

Mais il a plaidé pour des «efforts supplémentaires (...) pour que cette reprise ne soit pas qu'un phénomène conjoncturel», en citant les «investissements», les «réformes» et la «responsabilité budgétaire».

Comme toujours dans la zone euro, la situation reste extrêmement contrastée.

Elle se dégrade fortement et rapidement en Grèce, qui peine à aboutir dans ses discussions avec ses créanciers. Par rapport à février, la Commission a drastiquement revu la croissance à la baisse: elle ne devrait pas dépasser 0,5% cette année, contre 2,5% prévus il y a trois mois.

Le pays, pour lequel un excédent budgétaire était envisagé en 2015 et 2016, accusera finalement un déficit, et devrait rester en déflation cette année (-1,5%).

L'Italie, troisième économie de la zone euro, reste à la peine avec une croissance de 0,6% cette année, un chiffre inchangé depuis février, une dette à 133,1% et un chômage à 12,4%.

A l'inverse, l'Allemagne, le moteur de l'Union monétaire, continue de bénéficier d'un excédent budgétaire, d'une croissance solide (+1,9% en 2015) et du taux de chômage le moins élevé de la zone euro.

La France devrait aussi faire mieux que prévu cette année, tant en termes de croissance (1,1% contre 1,0% envisagé précédemment) que de déficit public (3,8% contre 4,1% prévu en février). Paris, qui a longtemps été vu comme le mauvais élève de la zone euro, se rapproche donc de ses objectifs en termes de déficit public. Il a jusqu'en 2017 pour ramener son déficit dans les clous européens, c'est-à-dire sous les 3%.

Le chômage devrait stagner à 10,3% cette année, un peu mieux que ce qu'envisageait la Commission en février, et diminuer en 2016 à 10,0%.

Enfin, l'Espagne devrait voir son économie croître de 2,8% cette année, puis de 2,6% l'an prochain, confirmant son rebond. Le chômage devrait rester élevé mais continuer à décroître, passant de 22,4% cette année à 20,5% en 2016.

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