La Grèce optimiste sur une issue "positive" de son échange de dette

Publié le 07/03/2012 à 06:57, mis à jour le 16/10/2013 à 08:06

La Grèce optimiste sur une issue "positive" de son échange de dette

Publié le 07/03/2012 à 06:57, mis à jour le 16/10/2013 à 08:06

Par AFP

Le parlement grec, à Athènes. Photo : Bloomberg

Le porte-parole du gouvernement grec Georges Stavropoulos a prédit mercredi une issue "positive" à l'opération d'effacement d'une partie de la dette grecque dont la réussite repose sur la volonté des créanciers privés du pays de prendre part à cette procédure.

"Les informations que nous avons sont positives" et "je crois que tout ira bien", a déclaré le porte-parole et ministre d'État Georges Stavropoulos sur la radio Skaï.

Le ministre s'est dit d'autant plus optimiste sur la réussite de l'opération qu'"elle est dans l'intérêt des prêteurs".

Le hic, c'est que les créanciers privés s'étant déjà prononcés en faveur de l'échange de dette grecque ne représentent pour l'instant que 39,3% du montant total visé par cette opération, soit 81 milliards d'euros, a indiqué mercredi l'Institut de la finance internationale (IIF).

Le ministre des Finances Evangelos Venizelos, interviewé sur la radio Real FM, a insisté sur le caractère "crucial" des heures qui séparent la Grèce de la clôture de l'offre d'échange, jeudi à 20h, heure de Londres (15h, heure de Montréal).

"La dette grecque est comme une avalanche. Si vous ne l'arrêtez pas, elle vous écrase", a déclaré M. Vénizelos. L'objet de l'opération d'échange de titres est d'effacer quelque 107 milliards d'euros de créances sur les plus de 350 milliards de dette actuelle au prix de pertes réelles d'environ 73% pour les créanciers privés.

Dès mardi, le ministère des Finances s'est prévalu de l'accord de principe des six principales banques du pays en vue "d'une acceptation intégrale" de l'offre d'échange d'obligations contre des titres de moindre valeur.

Cette "participation est décisive", s'est félicité M. Venizelos sur Real FM.

Il s'est montré beaucoup plus sévère envers les cinq caisses d'assurances maladie et retraites grecques qui ont annoncé leur refus de participer à l'opération, "un comportement nationalement irresponsable", selon le ministre.

"Quel message envoyons-nous ainsi aux marchés ? Que nous préférons que le pays fasse faillite ? Si le PSI échoue, les titres détenus par ces fonds ne vaudront de toute façon plus rien".

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