La défense de Sarkozy demande la publication d'éléments de la confrontation

Publié le 22/03/2013 à 15:49

La défense de Sarkozy demande la publication d'éléments de la confrontation

Publié le 22/03/2013 à 15:49

Par AFP

« avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a demandé vendredi au parquet de Bordeaux de rendre publics divers éléments de la confrontation la veille entre son client et des membres du personnel de Liliane Bettencourt, portant notamment sur la présence possible de deux majordomes en même temps chez celle-ci.

Dans un fax au procureur de la République Claude Laplaud, qui ne pouvait être joint en début de soirée, Me Herzog lui demande « de bien vouloir rendre publics » ces éléments, au nom de l'article 11-3 du Code de procédure pénale. Il permet une entorse au principe du secret de l'instruction, pour « éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes ».

Me Herzog demande à M. Laplaud de rendre public que M. Sarkozy « a maintenu n'avoir eu qu'un seul rendez-vous » avec André Bettencourt le samedi 24 février 2007, comme cela figure dans les agendas des deux hommes, et que les quatre témoins auxquels il a été confronté « ont tous déclaré n'avoir vu qu'une seule fois » l'ex-président chez les Bettencourt.

Les deux majordomes ayant déclaré avoir vu M. Sarkozy chez les Bettencourt, et le tableau de service et d'indemnités repas que s'est procuré le juge semblant montrer qu'ils ne pouvaient avoir travaillé tous les deux le 24 février 2007, le juge Jean-Michel Gentil aurait pu tenir un indice très intéressant.

Mais, selon ce que souhaite voir publié l'avocat, les deux majordomes « ont tous deux déclaré que deux majordomes travaillaient toujours le samedi matin au domicile des époux Bettencourt ». L'un d'eux a ajouté que « celui qui quittait son poste sans avoir déjeuné avait droit à une indemnité de repas », d'où la possible impression qu'un seul avait travaillé, selon Me Herzog.

Au passage, Me Herzog rappelle que le parquet avait fait droit à une demande de publication d'un communiqué similaire par le juge Gentil, l'an dernier, après la première convocation de M. Sarkozy.

Dans sa demande, M. Gentil lui-même disait avoir trouvé dans les agendas de l'ex-président trois rendez-vous sous le nom de Bettencourt, « en date des 24 février 2007, 5 juin 2007 et 5 novembre 2008 ».

Comme celui du 5 juin 2007 était une erreur orthographique avec le nom de l'otage colombienne des Farc Ingrid Betancourt, et que M. Sarkozy n'est pas poursuivi pour le rendez-vous de 2008, ne reste donc plus en effet dans l'escarcelle de M. Gentil qu'un unique rendez-vous, celui du 24 février 2007, semble souligner Me Herzog.

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