Faible croissance pour le Royaume-Uni en 2010

Publié le 05/05/2010 à 19:23

Faible croissance pour le Royaume-Uni en 2010

Publié le 05/05/2010 à 19:23

La chute de l’économie britannique de 5 %, la plus importante depuis la Grande dépression des années 1930, a poussé le Fonds Monétaire International (FMI) à revoir ses prédictions de croissance pour 2011 à la baisse, de 2,7 % à 2,5 %, dans son rapport World Economic Outlook, publié en avril 2010.

L’organisme évalue la croissance de l’économie britannique à 1,3 % pour 2010, soit 0,3 % de plus que les prévisions pour l’Union européenne.

Le Royaume-Uni a reçu une autre gifle, en février 2010, lorsque les statistiques officielles de l’État ont révélé que le taux de chômage avait atteint 8 %, une proportion inégalée depuis septembre 1996. Par ailleurs, le nombre de sans-emploi a augmenté de 43 000 au dernier trimestre pour atteindre 2,5 millions, un sommet depuis décembre 1994.

The Economist compare la turbulence économique traversée par le Royaume-Uni à celle vécue par le Japon lors de la crise bancaire des années 1990. L’hebdomadaire considère peu probable que l’économie britannique se relève complètement de cette débâcle financière.

Sans se montrer aussi pessimiste, le FMI estime tout de même que la remontée sera difficile, vu la sévérité de la crise, le taux de chômage élevé et la fin du programme d’aide fiscale. L’organisme ajoute cependant que la faible valeur de la livre sterling donne un bon coup de pouce à l’économie britannique et que la reprise se fait lentement, mais sûrement.

Claude Tardif, vice-président de l’Association des maisons de commerce extérieur du Québec (AMCEQ) et ancien vice-président international pour les Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ), indique que, malgré une faible croissance projetée pour le Royaume-Uni, le marché anglais demeure intéressant.

« La croissance est faible, certes, mais elle va augmenter au cours des prochaines années. Les produits haut de gamme ne sont pas affectés. Les exportateurs de ces produits ne subissent pas le ralentissement des marchés », soutient M. Tardif, qui possède 30 ans d’expérience dans le domaine de l’exportation.

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