DSK admet "une faute"

Publié le 18/09/2011 à 19:14, mis à jour le 17/10/2013 à 21:49

DSK admet "une faute"

Publié le 18/09/2011 à 19:14, mis à jour le 17/10/2013 à 21:49

Par AFP
Dominique Strauss-Kahn n'a pas exclu une éventuelle machination. "Un piège? C'est possible. Un complot? Nous verrons", a-t-il lancé, s'interrogeant notamment sur l'attitude de la direction du Sofitel.

Il a décrit sa "peur" après son incarcération à la prison de Rikers Island. "Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine, vous avez l'impression qu'elle peut vous broyer", a-t-il confié.

Très présente dans cette épreuve, Anne Sinclair, une "femme exceptionnelle" sans laquelle il n'aurait "pas résisté", a reçu un hommage appuyé. "Elle ne m'aurait pas soutenu comme cela si, dès la première seconde, elle n'avait pas su que j'étais innocent", a-t-il affirmé.

Il a également assuré les femmes de son "respect" et a dit "comprendre leurs réactions". "Je l'ai payé lourdement. Je le paie toujours", a-t-il dit alors qu'une cinquantaine de féministes manifestaient devant le siège de TF1.

"C'était une opération de communication totalement maîtrisée, sans aucune spontanéité, ni dans les questions, ni dans les réponses, et maîtrisée, y compris dans la gestuelle", a réagi Me Thibault de Montbrial, correspondant en France des avocats de Mme Diallo.

Son avenir? "On verra"

Concernant la romancière Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, DSK a nié tout "acte d'agression". "La version qui a été présentée est une version imaginaire, une version calomnieuse", a-t-il dit.

"Il a dû être recadré par ses avocats et ne dit plus qu'il a tenté de l'embrasser" comme il l'avait avoué aux policiers, a relevé la mère de la romancière, Anne Mansouret.

Après le coup de tonnerre de l'arrestation puis l'ouragan médiatique du retour, DSK, ex-favori de la gauche dans les sondages pour 2012, a évoqué son avenir politique et son rôle futur.

Sans surprise, il a confirmé qu'il ne serait "évidemment pas" candidat à la présidentielle de mai. Désormais débarrassé du devoir de réserve que lui imposaient ses fonctions au FMI, il a dit son "souhait" d'une victoire de la gauche et d'un "succès" de la primaire socialiste.

S'il s'est dit "très sensible" à la présence de son "amie" Martine Aubry durant l'épreuve, Dominique Strauss-Kahn n'apportera son soutien à aucun des cinq candidats PS à l'investiture socialiste. Il a confirmé qu'un pacte le liait au maire de Lille.

Il n'a pas apporté les excuses à la gauche que réclamait Arnaud Montebourg.

Quant à son avenir immédiat, M. Strauss-Kahn n'a pas annoncé son retrait de la vie politique, souhaité par une majorité de Français selon un sondage, et s'est contenté d'annoncer qu'il allait "prendre le temps de réfléchir". "Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra...", a-t-il conclu, sibyllin.

Sans suprise, ses amis, comme Jack Lang et Jean-Marie Le Guen, ont salué un discours de "vérité" pour l'un, chargé d'"émotion" pour l'autre. L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a jugé que DSK avait été "plus à l'aise pour afficher sa compétence que sa sincérité", assénant: "La décence eût été le silence".

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