Crise en Europe: après la Grèce, l'Espagne

Publié le 12/03/2012 à 08:48, mis à jour le 12/03/2012 à 08:56

Crise en Europe: après la Grèce, l'Espagne

Publié le 12/03/2012 à 08:48, mis à jour le 12/03/2012 à 08:56

Par AFP

Déficit important en Espagne

"Il va falloir comprendre ce que les Espagnols nous demandent et par quels moyens ils vont respecter leurs engagements" d'un retour du déficit à 3% fin 2013, compte tenu du dérapage prévu cette année, estime une source diplomatique.

"La balle est dans leur camp. Ils doivent nous convaincre. Sinon, la procédure (de déficit excessif) peut être réactivée", poursuit-elle.

Une réunion en aparté entre le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, et son homologue espagnol, Luis de Guindos, doit se tenir avant l'Eurogroupe, selon plusieurs sources diplomatiques.

Les Européens sont prêts à se montrer souples sur le déficit espagnol 2012 --qui doit désormais atteindre 5,8% et non plus 4,4%--, à condition que le pays justifie ce dérapage. "L"objectif de 2013 reste un objectif, l'objectif de 2012 est moins important", confiait récemment un responsable européen sous couvert d'anonymat.

Mais ils craignent que le cas espagnol fasse tâche d'huile, au moment même où ils ont mis en place de nouveaux outils de discipline budgétaire. Parmi eux, le traité qui vient d'être signé début mars par 25 des 27 pays de l'UE, et prévoit l'instauration de règles de retour à l'équilibre budgétaire.

"Cette situation n'est pas uniquement celle de l'Espagne", rappelle une source diplomatique, en citant le cas de la Hongrie, qui risque de se voir privée de 495 millions d'euros de subventions de l'UE en 2013 si elle ne prend pas rapidement des mesures pour réduire son déficit. Les ministres des Finances de l'UE devraient statuer sur ce point mardi.

À la une

É.-U.: les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, juge une responsable de la Fed

Il y a 20 minutes | AFP

Les taux sont assez restrictifs pour faire baisser l’inflation, a estimé Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed.

Élections américaines: revue de la semaine

EXPERT INVITÉ. Le taux d'approbation, Kennedy, les «double haters», les débats et Kristi Noem.

Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

BALADO. Plus de la moitié du gain du S&P 500 lors des quatre premiers mois de 2024 est attribuable à... Nvidia.