Il y a aussi des restrictions pour investir dans certains secteurs au Canada, notamment celui des télécommunications. Ainsi, une entreprise étrangère peut acheter un opérateur canadien en télécommunications que si ce dernier détient moins de 10% du marché canadien. Si les parts de marché d’un opérateur canadien sont supérieurs à cette limite, un investisseur étranger ne peut pas contrôler plus du tiers de son capital-action.
Enfin, selon Pierre-Marc Johnson, l’ouverture des marchés publics au Canada (l’achat de biens et de services par les différents niveaux de gouvernements, un marché estimé à 120 G$ CA par année) pourrait aussi avoir des retombées bénéfiques au Canada.
Primo, parce que cette ouverture introduirait une saine concurrence dans ce secteur, ce qui pourrait contribuer à réduire la facture des contribuables canadiens. Secundo, parce que la concurrence européenne pourrait aussi contribuer à réduire «certaines pratiques» dans l’attribution des contrats publics.
Sans les nommer directement, Pierre-marc Johnson faisait référence – et l’auditoire l’a parfaitement compris – aux allégations de collusion et de corruption dans l’industrie de la construction au Québec. Ces pratiques feraient en sorte que les contribuables québécois paient plus cher qu’ils ne le devraient pour certains projets d’infrastructures.