Les Affaires en Chine : Pékin, l'Européenne

Publié le 28/04/2011 à 11:35, mis à jour le 03/05/2011 à 14:28

Les Affaires en Chine : Pékin, l'Européenne

Publié le 28/04/2011 à 11:35, mis à jour le 03/05/2011 à 14:28

Par François Normand


Blogue – Grandes artères, grandes places publiques, bâtiments de la même hauteur : en plusieurs points, la capitale chinoise n’est pas sans rappeler certaines villes européennes comme Paris, Berlin ou Madrid.

Pékin est une très grande ville aussi bien en superficie qu’en population. Elle abrite officiellement 12 millions d’habitants, mais ce chiffre est sans doute plus élevé si on inclut les travailleurs migrants, difficiles à recenser.

Capitale de la Chine, Pékin est bien entendu une ville de fonctionnaires. Les employés du gouvernement central y travaillent, mais aussi tout le personnel diplomatique des ambassades. Les sociétés étrangères qui ont des contacts réguliers avec le gouvernement chinois y ont un bureau de représentation.

Pékin compte d’ailleurs un secteur privé dynamique en plein développement. Plusieurs nouveaux gratte-ciel surplombent la ville, notamment dans le quartier des affaires, près du fameux siège de la télévision publique nationale (CCTV), un bijou d’architecture moderne.

La ville abrite beaucoup d’entreprises dans le secteur des technologies de l’information, de l’énergie, des technologies propres, des télécommunications, sans parler de l’industrie manufacturière, présente tout autour de la capitale.

Pékin est aussi une ville de consommation. La ville regorge de centres commerciaux qui comptent toutes les grandes marques de luxes européennes. Louis Vutton est d’ailleurs sans doute la marque étrangère la plus prestigieuse en Chine.

Les constructeurs automobiles - surtout allemands – brassent également de grosses affaires à Pékin. Les Volkswagen, Audi et BMW de ce monde sont omniprésentes sur les grandes artères de la capitale. Tous les chauffeurs de taxis ou presque ont une Volkswagen.

L’engouement pour l’automobile à Pékin est tel que les autorités ont dû se résoudre à fixer des quotas. Ainsi, depuis l’automne 2010, on doit acheter un permis pour avoir le droit de se procurer un véhicule à Pékin.

Et même si la ville a construit des lignes de métro ultra moderne ces dernières années (une nouvelle ligne d’un peu plus de 50 kilomètres verra bientôt le jour), les boulevards de Pékin débordent de voitures.

Par exemple, le troisième anneau – une série d’autoroutes encerclent la capitale – qui passe au pied de mon hôtel est toujours engorgé, du matin au soir, même s’il compte quatre voies dans les deux sens!

Et rien ne semble vouloir arrêter ce développement. Comme à Guangzhou et Shanghai, les habitants de Pékin valorisent de plus en plus la réussite matérielle. Pour le plus grand bonheur des entreprises étrangères prêtes à répondre à cette demande.

Notre journaliste François Normand est actuellement en Chine pour effectuer une série de reportages sur des entreprises canadiennes implantées dans ce pays. Dans cette chronique, il partage avec nous ses impressions et ses analyses au fil d’un périple de deux semaines qui le mène à Canton, Shanghai et Pékin. Suivez-le !

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