Le ciel économique mondial s'éclaircit, selon BMO

Publié le 19/03/2012 à 11:25, mis à jour le 18/10/2013 à 10:11

Le ciel économique mondial s'éclaircit, selon BMO

Publié le 19/03/2012 à 11:25, mis à jour le 18/10/2013 à 10:11

Dans son plus récent rapport sur les conditions économiques, BMO Banque privée Harris note une amélioration des perspectives dans la zone euro et une poursuite de la progression des marchés boursiers mondiaux.

PLUS : Grèce: la récession en 2012 pire que prévu

Au début de 2012, les experts de BMO Banque privée Harris estimaient que les deux principaux risques planant sur les marchés boursiers étaient ceux d'une défaillance imminente de la Grèce et des taux exagérément élevés des titres de créance souverains d'autres pays de la zone euro.

 «Depuis, les taux des obligations d'État de l'Italie et d'autres pays de la zone ont sensiblement baissé et la Grèce a obtenu un financement supplémentaire. Compte tenu de l'amélioration des statistiques sur l'économie américaine et de la robustesse soutenue des marchés émergents, l'humeur des investisseurs a pris du mieux et les marchés boursiers ont enregistré des rendements positifs », indique Paul Taylor, chef des placements, BMO Banque privée Harris.

En effet, en février seulement, les marchés boursiers émergents et internationaux ont enregistré des rendements totaux mensuels de 4,0 % et de 3,8 %, respectivement. Le marché boursier canadien a quant à lui tiré de l'arrière par rapport à ses homologues mondiaux en février, inscrivant un rendement de 1,7 %.

Autre facteur encourageant : la reprise de l'économie américaine a été plus vigoureuse que prévu. La croissance du PIB américain au quatrième trimestre a été révisée à la hausse, à 3,0 %, et celle pour l'ensemble de l'année 2011 s'est établie à 1,7 %. En comparaison, la croissance du PIB canadien a été de 1,8 % au quatrième trimestre et de 2,5 % pour l'année.

Autre bonne nouvelle : la Grèce n'a pas fait faillite. En effet, le 21 février dernier, un nouveau plan de sauvetage de la Grèce a été annoncé, grâce auquel le gouvernement de ce pays pourra rembourser 14,5 milliards d'euros en titres de créance qui viendront à échéance en mars. De plus, la Banque centrale européenne a mené une deuxième opération visant à fournir des liquidités aux banques européennes.

«Le renflouement de la Grèce et les refinancements à long terme indiquent clairement que les dirigeants politiques de la zone euro se sont engagés à résoudre la crise du crédit et les marchés boursiers ont suivi», ajoute Paul Taylor.

Seule ombre au tableau : l'instabilité qui persiste au Moyen Orient, notamment en Iran et en Syrie, continue de pousser à la hausse le prix du baril de pétrole qui vaut actuellement près de 106 $US.

«Les répercussions d'un choc de l'offre de pétrole sont difficiles à prévoir, mais en l'absence des approvisionnements en provenance d'Iran, l'offre mondiale serait réduite à un moment où la capacité excédentaire de production est faible, explique Paul Taylor. Le prix du baril de brut West Texas Intermediate pourrait alors s'envoler à des niveaux de 130 $ US à 200 $ US.»

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