Des millions de manifestants sont attendus le mardi 28 février dans les rues en Inde suite à un appel à la grève générale lancée à l’unanimité par les syndicats du pays.
Les onze organisations syndicales demandent l’instauration d’un salaire minimal et une amélioration du droit du travail.
Le gouvernement de centre gauche du premier ministre Manmohan Singh est accusé d’immobilisme par l’opposition.
Les affaires de corruptions et la politique monétaire agressive qui a conduit à un fort taux d’inflation sont fortement décriées.
Selon Gurudas Dasgupta, secrétaire général du Congrès indien des syndicats, interviewé par l’AFP « nous luttons pour nos droits contre le gouvernement qui est contre le peuple ».
À Calcutta, les banques, commerces et bureaux ont fermé leurs portes pour la journée.