Pas de bouée de secours pour 40% des Canadiens

Publié le 04/08/2011 à 11:42, mis à jour le 08/10/2013 à 09:13

Pas de bouée de secours pour 40% des Canadiens

Publié le 04/08/2011 à 11:42, mis à jour le 08/10/2013 à 09:13

Plus de 40% des Canadiens ne sont pas prêts à faire face à leurs obligations financières en cas de situation d'urgence, selon un sondage commandité par BMO Banque de Montréal.

Plus d'un quart des répondants, soit 26%, dit disposer d'une épargne correspondant à moins de trois mois de subsistance pour faire face aux imprévus. Seulement trois répondants sur dix ont mis de côté suffisamment d'argent pour faire face à leurs obligations durant une année ou plus.

« Une règle de base consiste à disposer de suffisamment d'argent pour faire face aux dépenses du foyer durant trois à six mois, et de garder ces fonds à l'abri, afin de ne les utiliser qu'en cas d'urgence », explique Lynne Kilpatrick, première vice-présidente, BMO Banque de Montréal.

Parmi les répondants qui ont affirmé économiser, près de la moitié investissent leur épargne dans des produits de placement, tels que les certificats de placement garanti (CPG), les fonds d'investissement ou les fonds négociés en bourse (FNB).

Trente-quatre pour cent des répondants se servent du compte d'épargne libre d'impôt (CELI) pour économiser pour des imprévus alors que 15% des Canadiens se servent actuellement de comptes d'épargne à taux d'intérêt élevé à titre de « fonds de réserve pour les mauvais jours ».

Les dettes et les dépenses quotidiennes sont les premiers facteurs qui empêchent les Canadiens d'épargner. Ces deux raisons sont citées par 47% et 41% des répondants respectivement.

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