Le S&P/TSX est le troisième marché de titres en importance pour ce qui est de l'empreinte de carbone, selon une récente étude de Mercer qui mesure les émissions de carbone par million de dollars américains de ventes.

Selon l'étude que Mercer a produite pour le compte du Fonds mondial pour la nature, l'indice S&P/TSX n'est dépassé que par ceux de l'Inde et des marchés émergents.

Cela s'explique par la forte pondération d'industries comme les secteurs pétrolier et gazier dans l'indice canadien. Mercer rappelle d'ailleurs que les fonds communs de placement canadiens ont investi 3,7 G $US dans vingt sociétés d'énergie qui exploitaient les sables bitumineux à forte intensité de carbone de l'Alberta en date de la fin de 2009, mentionne l'étude.

Le rendement des fonds davantage exposés à des risques d'investissement liés aux émissions de gaz à effet de serre serait moindre, selon le WWF-Canada.

Les fonds dont l'empreinte carbone est plus grande seraient vulnérables à des risques réglementaires, des risques de litiges ou des risques pour leur réputation.

« C'est en comprenant et en gérant leur exposition au carbone que les investisseurs peuvent mieux protéger leurs placements tout en contribuant à la lutte contre les changements climatiques, note Josh Laughren, directeur du programme Climat et énergie du WWF-Canada. C'est un enjeu qui aura une incidence sur tous les portefeuilles de placement et il sera de plus en plus important d'en reconnaître les impacts potentiels. »